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Avec
Cédric Massardier sur la course Nice-Menton. 62 km de montées à vous reculer et
de descentes abominables. il parle de tout, de la boisson, des chaussures, de
rares moments de solitude, de ses collègues, des cailloux , du bienfait des
cross et de la nécessaire récupération après son parcours titanesque .
Tu t'abreuves comment ? Tu portes à boire ?
Je porte à boire. Je transpire
énormément alors il faut que je m'hydrate en conséquence. J'au un camelbak.
J'ai une petite flasque. J'ai deux litres à deux litres et demi d'eau sur moi.
Et il y a des ravitaillements tous les 10 à 15 km. Donc tous les 10 à 15 km je refais le plein. J'ai du boire 10 à 12 litres d'eau.
Quel a été le moment le plus difficile de la course ?
C'est l'arrivée sur Nice. Il y beaucoup d'escaliers, c'est assez technique. Et après ils nous ont fait finir par 4 kilomètres de goudron autour du port de Nice et sur la promenade des Anglais. Et dans se tête on est formaté pour vite arriver. Et la fin est longue. Même si c'est plat et que j'aime courir sur la piste ou sur le goudron, c'était long.
Tout était dur. Il n'y avait pas bien de passages faciles. Beaucoup de cailloux. Très minéral.
Tu as des chaussures adaptées ?
Oui, j'ai des chaussures de trail.
Qui sont bien abimées, d'ailleurs. J'ai couru avec deux autres collègues à moi
et un copain, Philippe Reymondon qui finit 1er Master 7. Il a 69 ans. Il a mis
10H40. Et un autre collègue a mis 14 heures.
L'essentiel c'est d'arriver au bout…
C'est le but. 14 heures, pour lui, c'était long. Il est arrivé à presque 23 heures.
Il a dû se retrouver seul…
Il y a quand même beaucoup de monde au départ. On est souvent accompagné. Mais même moi, je me suis retrouvé tout seul sur certains passages. C'est plutôt rare, mais c'est arrivé.
J'ai été surpris par le niveau des
filles. Il y a sept ou huit filles devant. Le niveau des filles en trail a
vraiment explosé. Il y a vraiment un gros niveau maintenant.
Tu as un petit programme de récupération pour la quinzaine qui vient ?
Oui, je vais me reposer parce que dans 15 jours je vais faire les championnats de la Loire de cross des pompiers. Je voudrais bien me qualifier pour les championnats de France de cross. Donc je vais faire une grosse semaine de repos puis après des petits footings tranquilles. Je ne veux pas me griller. Et puis après, San Sebastian se profile. J'en ai parlé avec Franck Teyssier. J'hésite à faire marathon ou semi marathon. Le 26 novembre.
Là ça change de registre. Ce n'est pas le même type d'entraînement. Ce sera différent du trail.
Tu vas faire la saison de cross l'hiver ?
Pourquoi pas. Je l'avais faite l'année dernière et j'avais bien aimé. Ça m'avait bien donné la forme pour le restant de l'année. Alors, pourquoi pas ?
L'année dernière on avait fait la
saison. On était un bon petit groupe. Ça ne fait pas beaucoup de cross. Départemental,
pré-régionaux. Ça fait deux cross. Parce qu'après, ça s'arrête. Je n'arrive pas à aller au
Régional. Sauf si tu fais des cross comme le Guy Dalban. Ou le cross Moussa
Barkaoui. Ça fait trois ou quatre cross dans la saison. C'est toujours bien, ça permet
d'avoir des petits objectifs.
Et mentalement, psychologiquement, ça te change, ça te sort de la route, c'est autre chose…
Ça sort de la route et ça permet de faire péter des paliers. On se met dans le rouge sur les cross. On sort de sa zone de confort et c'est pas mal. Ça permet d'avoir la caisse. Sur tous les trails que j'ai faits cette année, j'avais pas mal la forme. J'en ai fait trois ou quatre. Samoens au mois de juin (NDR : 33 km et 2100 mètres de dénivelé). Le championnat du Canigou au mois d'août. Dans les Pyrénées. Ça fait 10 ans que je ne l'avais pas faite cette course et je l'ai refaite cette année. C'était super sympa.
VIDÉO de l'arrivée de Cédric
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