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L'automne est un " gambler ", un joueur, un fichu
parieur parfois aussi tonitruant que cette
Toccata de Bach
Pendant deux jours, il vient de jeter tous les ors du ciel aux
Estables, altitude 1500, au pied du Mézenc.
Les toits de chaumes de La Vacheresse, les rocailles
grisâtres du Mont d'Alambre, la Maison forestière et les deux sommets du Mézenc, rien n'a
échappé à ce hasardeux flambeur, surtout pas les sprinteurs et
demi-fondeurs de l'ACSM.
Tiens, quand tu reprendras ta semaine, lundi ou mercredi,
Chère lectrice, cher lecteur, cher tout court,
en filant au turbin le mental flagada, les antibrouillards pas encore en action, ré-écoute Bach sur ton ipod, dans ta chignole ou même sous ta douche : tu sentiras tes neurones grésiller.
Week-end doré pour les
sprinteurs et demi-fondeurs du club en stage en altitude. Voici comment ils en sont venus là :
Super cool de créer un évènement commun
Le stage s'est décidé très vite puisque l'idée n'était pas encore naissante lors de la dernière réunion du bureau le 23 septembre. Lors d'un footing Félix a suggéré l'idée d'un stage de demi-fond aux Estables dans son gîte. Franck a trouvé l'idée sympa. les athlètes à qui il en parlé ont donné un retour positif. Stéphane Assié mis au courant a ajouté que ce serait " super cool " de créer un évènement commun entre sprinteurs et demi-fond avec l'idée d'en faire un stage d'entraînement mais aussi, et surtout, un stage de cohésion.
Se croiser sans partager ?
" Les sprinteurs et les coureurs de demi-fond se côtoient au quotidien, remarque Franck Teyssier, dans les établissements scolaires et sur le stade. Mais, ils se croisent sans partager véritablement les entraînements ensemble.
Dans un stage, il y a les phases d'entraînement et les périodes entre les entraînements. Ce sont les repas, les jeux collectifs, la soirée. Ces moments là sont des moments assez forts et l'on avait un très bon retour et une très bonne expérience du stage de printemps.
Donc, on a pensé que l'idée d'organiser un stage, même de manière précipitée, pendant les vacances de la Toussaint, était plutôt une bonne idée. Stéphane et moi avons cherché une structure d'hébergement puisque le gîte que proposait Félix était d'une capacité limitée. On vu très rapidement que l'on dépasserait la vingtaine de participants.
On aurait très bien pu avoir de la neige
Nous ne voulions pas un lieu à plus d'une heure à une heure et demie de route de Monistrol. Nous espérions un endroit adapté aux conditions climatiques. Donc, initialement on n'avait pas vraiment pensé aux Estables parce qu'en cette période de l'année on aurait très bien pu avoir de la neige. Tous les gîtes contactés étaient complets. Stéphane a réussi à dégoter un gîte aux Estables avec une capacité d'accueil initialement annoncée à 26.
On a fait un premier bilan auprès de nos athlètes et on a très rapidement affiché complet. La responsable du gîte nous ayant indiqué que l'on pouvait monter à 28, on a élargi le groupe et l'on s'est retrouvé à 28. L'avantage, c'est que l'on n'a eu à refuser personne. On avait de quoi accueillir 28 personnes pour 28 demandes ( NDLR : y compris les deux entraîneurs, Stéphane et Franck ).
Ensuite, on a formalisé l'évènement. Pour les mineurs j'ai mis en place une charte à faire remplir par les parents. On a essayé de trouver au mieux un budget pour rendre le stage accessible à tous.
Les jeunes ont été géniaux
Le projet n'ayant pas été discuté au bureau du club, j'avais inclus l'hébergement dans le prix à payer par les stagiaires. Très rapidement, le bureau s'est manifesté en soutenant le projet et affirmant que le club était tout à fait en capacité de prendre à sa charge l'hébergement. J'en ai bien sûr été ravi pour les jeunes, même si le stage n'ayant pas été discuté en bureau, je ne souhaitais pas prendre cette responsabilité que je n'avais pas à prendre sans en débattre. Du coup, les jeunes n'ont qu'à payer la nourriture ( NDLR : 20 euros pour quatre repas ) mais cela fait aussi partie du week-end. D'ailleurs, ils ont été géniaux. Aux moment des repas, il n'y a jamais eu besoin de demander de prendre leur part de tâches collectives. Je n'avais d'ailleurs aucun doute là-dessus. On se retrouve aujourd'hui avec un effectif de 29 dont trois accompagnateurs. On est donc à 100% des capacités d'accueil.
Découvrir le bi-quotidien
Le stage de cohésion inclut évidemment la part d'entraînement. Pour le côté demi-fond, j'ai prévu quatre séances 'entraînement sur deux jours. C'est une manière, sur une période courte, de leur faire découvrir le bi-quotidien, auquel ils ne sont pas du tout habitués puisqu'ils s'entraînent entre deux fois pour les plus jeunes et cinq fois pour les plus aguerris. C'est bien de leur faire toucher au bi-quotidien avec toute le prudence qui s'impose. Samedi matin, ils ont fait un réveil musculaire sous forme d'un petit footing de quelques kilomètres qui a aussi permis d'intégrer les sprinteurs. Cela veut dire que pour la première fois, sprinteurs et coureurs de demi-fond ont fait un footing commun. C'était bien.
Au début, les
sprinteurs étaient un peu effrayés
par cette perspective de courir avec les coureurs de demi-fond. En fait, cela s'est très très bien passé. Les parcours ici sont très adaptés. On peut à chaque fois raccourcir si nécessaire. Les plus lents prenaient les raccourcis. Les plus longs prenaient des espèces de pétales permettant de rallonger les distances. Chacun y a trouvé son compte et cela a vraiment été un entraînement collectif. Le groupe est resté soudé sur l'ensemble de l'entraînement.
Samedi après-midi, les deux groupes ont évolué chacun de leur côté pour un travail plus spécifique. Pour les coureurs de demi-fond, c'était un travail de seuil. Les plus grands ont fait des distances un peu longues sur un rythme compétition allure type 10 Km-15 Km. Soit 8 minutes, 7' - 6' - 5' - 4' avec deux minutes de récupération en footing-trot entre chaque période fractionnée. Pour les juniors cadets 6' - 5' - 4' - 3' et pour les cadets 1ère année ainsi que les filles 6' - 5' - 4' soit 15 minutes d'effort cumulé.
Samedi soirée collective. Ils ont participé à la préparation du repas guacamole en apéro suivi d'un spaghetti bolognaise. Chacun a donc mis la main à la pâte.
Dimanche matin, entraînement collectif sprinteurs-demi-fondeurs. 15 minutes d'échauffement en commun suivis d'un travail technique : gainage, PPG ( préparation physique générale ) avec travail éducatifs ( montées de genoux, talons-fesses, fentes, médecine ball.
Le demi-fond a la vie belle sur les 15 minutes de footing mais risque de souffrir sur les PPG.
L'après-midi devait être consacré à un travail de fartlek. Sprinteurs et demi-fondeurs se sont retrouvés pour une séance commune de " Thèque ", adaptation normande du base-ball ( lui même dérivé du très british cricket ) où une balle de tennis remplace celle de base-ball et une raquette la batte. "
Les présentations terminées, tu as bien le droit,
Chère lectrice, cher lecteur, cher tout court,
de regarder quelques photos du départ au Mazel samedi matin à l'arrivée au gîte " Les toits de chaume " à La Vacheresse après un premier entraînement.
D'autres photos et d'autres articles suivront dans la semaine.
Le moment n'est donc pas venu de perdre de vue ton site favori.
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