Favoriser le temps de répétition

Lucas Granger, nouvel intervenant auprès des jeunes (les 7-11 ans) dans le club où il est secondé par Maud Farissier, Hervé Talavera et Nino Talavera-Potente comment il entend favoriser le temps de répétition chez les jeunes pour mieux les préparer à la compétition.

Lucas, comment est-ce que tu prépares les séances que tu animes, séances que l'on voit très structurées ?

Les séances, pour l'instant, ce sont tous les cycles qui ont déjà pu être faits par le passé. L'idée étant de comprendre la philosophie, de voir la logique qui est derrière. Pour l'instant, c'est similaire à ce qui avait pu être fait par les autres entraîneurs avant.

En revanche, ce que je vais essayer d'amener un petit peu plus, que j'ai pu remarquer en mettant en place ces séances là justement, c'est peut-être changer légèrement le format des séances pour permettre d'avoir des jeunes qui restent un petit peu plus en activité.

Pourquoi ? Parce que, comme on a pu voir, notamment sur la compétition, on a très peu de  passages pour pouvoir réaliser une performance lors de la compétition.  

Favoriser le temps de répétition

Mais sur les entraînements, c'est aussi quelque chose qu'on a pu observer avec les autres éducateurs, l'idée étant de se dire, potentiellement changer ce format là, le réajuster un tout petit peu tout en gardant la logique qui est derrière et favoriser le temps de répétitions chez les jeunes. Qu'ils aient plus de temps de pratique. Qu'on ait potentiellement un tout petit moins de temps d'attente que ce qu'on peut avoir. Donc, c'est déjà très bien. On est content de ce qu'on a pour l'instant. Les jeunes progressent de séance en séance. De ce point de vue là, on est tout à fait satisfait. Mais je pense qu'on peut essayer d'encore améliorer les choses et ce sur quoi on va essayer de tendre sur les prochains mois, les prochaines semaines.

L'intérêt des compétitions…

Ce qui est bien aussi du point de vue de l'intérêt des compétitions, à la fois, on met les jeunes dans des situations beaucoup plus stressantes, mine de rien.

La preuve en est qu'aujourd'hui, au tout début de la compétition, on le voyait sur leur visage, ou même les parents nous le disaient, il y avait beaucoup plus de stress. Ils n'étaient pas à l'aise. Le fait de les exposer à des évènements comme ça et de faire en sorte qu'ils arrivent à se familiariser avec ce type d'atmosphère, ça permet au final de se retrouver avec des jeunes qui sont en mesure de supporter plus de choses. En mesure de rester dans leur bulle malgré le contexte autour qui peut changer. C'est une chose très intéressante.

Et surtout, le fait aussi de pouvoir rentrer en compétition avec d'autres athlètes d'autres clubs qu'on ne rencontre pas tous les jours… Mine de rien, vis-à-vis de l'activité, comme l'athlétisme ça reste un sport compétitif à la base, on est clairement dans l'essence de ça.

Pour la cohésion du groupe...

C'est pourquoi je pense que les compétitions, même chez les jeunes, c'est assez important. D'ailleurs, on a pu s'en rendre compte aujourd'hui, sur l'aspect cohésion de groupe. C'est des évènements qui font qu'au final tout le monde en garde un bon souvenir et ça permet vraiment de souder le groupe. C'est quelque chose de vraiment très important.

À SUIVRE…