Les demi-fondeurs se sont retrouvés au Mazel comme chaque mercredi soir. La séance a consisté en 5 footings de 2000 mètres en terrain varié autour du Mazel avec une accélération finale de 100 mètres la 1ère fois, puis de 300 m, puis 800 m, 300 m et 100 m.

Ce type de séances était préconisées par Camille Vial* bien avant que les notions de  fartlek ou de VMA ne se popularisent. 

*Camille Vial athlète puis entraîneur du Coquelicot Saint-Etienne, ensuite de Courir Sans Couloir Grand-Croix  puis  entraîneur national du demi-fond puis des courses hors stade. Dès 1995 il est à l'origine de sessions expérimentales pour former des entraîneurs à Paris et Saint-Etienne.

Voici ce qu'expliquait Camille Vial pour le journal L'HUMANITÉ du 29 juin 1992

" ... il faut introduire, durant les séances d'entraînement spécifique à la compétition, la notion de souffrance que l'athlète va ressentir durant la course.

Il faut donc préparer psychologiquement l'athlète à cette souffrance, très intense mais courte sur 400 ou 8OO mètres et d'intensité moindre, mais d'une durée beaucoup plus importante au cours d'une épreuve de fond. Durant les courses de fond et demi-fond, il faut intégrer le phénomène d'acceptation de la souffrance. Dans la première partie de sa course, l'athlète doit être conscient qu'il va souffrir dans la phase qui suit. "

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