" Ça s'est bien passé malgré les petits maux de ventre ( NDLR :  à ne pas confondre avec les mots de ventre apanage des ventriloques ). Je suis quand même contente, j'avais les jambes. J'ai eu mal au ventre tout le parcours ( NDLR : ces fâcheux microbes ont eu la présence d'esprit de s'en tenir au ventre où il y ont concentré leurs efforts ).  J'ai tenu par rapport à l'équipe. Je me suis dit qu'il ne fallait pas lâcher. Et je n'ai pas lâché. Et même, à la fin, quand Franck Teyssier m'a dit d'accélérer pour passer en dessous des 2H58, j'ai accéléré.

Dans l'équipe, l'ambiance, c'est génial.

C'est génial de se retrouver avec les filles. Sur un sport individuel on fait un sport d'équipe. C'est génial.

Hélas pour l'équipe féminine, leur arrivée dans un temps remarquable a été passée sous silence sur le moment parce que l'on était en train de présenter les podiums masculins.  Renseignements pris, une des équipes masculines voulait repartir rapidement. Alors tant pis pour les filles de l'ACSM qui auraient dû arriver 5 minutes plus tard. Ou 5 minutes plus tôt. Franck Teyssier leur coach estime que 5 minutes c'est leur marge de progression pour l'an prochain. Plus pragmatique que fataliste, Nthalie poursuit :

C'est dommage. C'est comme ça.

Mais elle n'oublie pas l'essentiel pour autant :

On a fait un super chrono avec une super équipe, une super mentalité.

Un deuxième regret pointe cependant :

Dommage que ce ne soit pas qualificatif.

Avec 17 minutes d'avance sur le temps minimum pour se qualifier aux championnats de France ( 3 H 15 ) nos gazelles monistroliennes auraient presque le temps de s'offrir un tour de plus.

Pour nous c'est un grand tour d'honneur qu'elles méritent.

Nathalie conclut :

À refaire l'an prochain sur un ekiden qualificatif, avec la même équipe.

EN VIDÉO : l'arrivée de NATHALIE au terme de l'ekiden