Yann Reymond est polyvalent : triathlète, en course à pied il s’est confronté au cross comme à l’ekiden ou au 3000 mètres steeple pour les interclubs en 2017. Son stage 2018 a été consacré essentiellement au vélo à cause d’un genou récalcitrant.

'' Le samedi ( NDLR : 1er jour du stage ) j’ai fait le fartlek. Je me suis fait un petit peu mal au genou. Le lendemain j’ai voulu faire la kényane et dès le début de l’échauffement ça m’a fait mal. J’ai quand même fini la kényane en faisant 2 minutes à 3’20/Km. Donc c’était correct. Mais après-midi, je ne pouvais plus marcher. Heureusement, j’avais emmené le vélo, j’ai pu bien rouler et je n’avais pas mal au genou. ‘’

Yann a fait cinq ou six sorties à vélo : trois avec Philippe Prost, une avec Frédéric Januel et une tout seul.

250 à 300 Km sur des routes au profil variées mais avec une majorité de plat :

‘’ Il y avait pas mal de plat pour travailler la puissance, on suit le Tarn, on suit les rivières, donc c’est cool ( NDLR : c’est bien connu, le long des rivières, c’est coule ) et après on peut monter au Pouncho ou aux petites montagnes des alentours. Ç’est pas mal. Il y en a pour tous les goûts. ‘’

D’ordinaire, Yann triathlète, nage cinq à six fois par semaine. À Millau, pendant quatre jours il est resté au sec.

‘’ Ça permet de faire une petite coupure. Trois à quatre jours de repos, ça ne fait pas de mal. « 

Yann parle aussi de l’hébergement et de l’ambiance :

‘’ L’hébergement, c’est le même que l’an dernier. C’est nickel. L’ambiance, ça change un peu de l’an dernier parce que l’an dernier j’avais le stage un peu de mon côté vu que j’étais aussi blessé. Je faisais du vélo trois heures le matin. Je partais quatre heures l’après-midi. Cette année j’ai fait des sorties plus courtes et accompagné. C’est mieux pour le groupe, pour l’esprit d’équipe, c’est plus sympa et plus agréable. ‘’