L'ACSM, comme en 2017, a participé à la Marche nordique du Capito-Trail samedi après-midi 27 octobre.

Départ groupé à 14 heures d'une marche non chronométrée sur le parcours 13Km du trail (Altitude maxi 1146 mètres altitude mini 814 mètres

D+405 mètres ). Les nordistes ont découvert le parcours samedi suivis par les trailers dimanche. Parmi eux Laurent Escudero qui explique comment ils ont vécu leur samedi .

" Question climat, la météo annonçait quelque chose de catastrophique. On a quand même maintenu le rendez-vous à Monistrol à 13 heures en se disant que l'on aviserait en cas de mauvais temps. Comme on a vu qu'il y avait des nuages et un peu de brouillard mais pas de pluie, nous sommes partis. En fin de compte on a eu un peu de brouillard mais on ne s'est pas mouillé. Comme le terrain était accidenté (NDLR : profil montant pendant une bonne moitié du chemin, descendant ensuite ; voir le parcours ICI  ) tout de suite on a eu chaud. On n'a pas souffert de la météo, ça s'est bien passé.

9 participants de l'ACS Monistrol

Nous étions 9 participants de l'ACSM. Jo Perbet voulait se faire un petit chrono, il est parti devant comme d'ordinaire. Il a mis aux alentours de 2H20. Le reste du groupe nous avons marché ensemble. Maintenant, le niveau s'est bien homogénéisé. Nous sommes partis et rentrés ensemble.

On a pas mal marché en sous-bois et en haut c'était dans le brouillard. Le parcours avait de magnifiques points de vue, mais dommage, à cause du brouillard sur les hauteurs il n'y avait aucune visibilité.

Pour se faire une idée, voir ICI le teaser du Capito-Trail

La première partie du parcours était bien vallonnée avec du monotrace et des passages assez techniques, malgré un sol sec. La 2ème partie se montrait plus roulante mais on a traversé  quelques pierriers dans lesquels il fallait faire attention.

Nous avons eu un premier ravitaillement dans la chapelle de Monedeyres* C'était super joli.

Puis un ravitaillement vers la Ferme du bien-être     le temps de grignoter une bouchée et de savourer un  jus de pomme fait maison.

Parcours béni des dieux de la randonnée et de la marche nordique, avec une halte dans une chapelle construite par les villageois mais jamais consacrée puis une autre à la ferme du bien-être.   Haltes de quiétude et d'incitation à la méditation spirituelle. Parmi 70 bienheureux de la marche nordique ( sensiblement le même nombre que pour l'édition 2017 ) nos 9 représentants de l'ACSM. Avec notamment Evelyne Guérin qui prépare la marche Beaux-Malataverne-Firminy 39 Km le dimanche 18 novembre. Samedi elle a participé aux deux entraînements du matin, soit 15 Km, plus la sortie de 14 Km à Saint-Julien-Chapteuil.

Lydia Darles prépare la même marche. Elle a accompli la 2ème séance du matin ( 10 Km ) avant la marche de l'après-midi soit au total 23 à 24 Km.  

Laurent Escudero qui avait lancé l'idée les a accompagnées. Tous les trois ont été agréablement surpris de ne pas sentir de fatigue excessive à l'issue de ce triple périple. Leur persévérance à l'entraînement paie.

On aurait pu craindre des difficultés à la remise en route de l'après-midi : que nenni, pas de courbatures à l'horizon des muscles.

Jo Perbet a suivi le premier entraînement du matin mais pas le 2ème, pris par une obligation familiale.

Pour Laurent, Jo, " c'est une mobylette ".

Suite à une intervention chirurgicale, le don d'un rein à sa fille, Jo aurait pu appréhender de ne pouvoir retrouver son niveau.

" Il est encore plus fort qu'avant " conclut Laurent.

Pour son calendrier de marcheur, Jo hésite encore entre Le Puy - Firminy qu'il avait " traversé " à la moyenne de 7,3 Km/H en 2017 ( il raconte sa performance ICI ) et le parcours chronométré du Sainté Trail Urbain auquel Laurent s'apprête à participer.

Le groupe nordique, ça marche bien

" Les mercredis et jeudis au Mazel à 18H15 nous sommes toujours 16 à 18. Comme le stade n'est plus accessible, on s'adapte autour. On tâche de trouver des parties éclairées. Jusque là il faisait jour. On trouvait des petits bouts de côte pour faire du fractionné. Pour le prochain jeudi après la rentrée, on verra comment on fait avec les frontales. Ce sera un peu plus compliqué. "

Le samedi, à la première heure, une première équipe de marcheurs plus rapides est rejointe ensuite par une 2ème vague pour une sortie moins véloce. Au total une trentaine de marcheurs chaque samedi.

Aux dires de Laurent, les coachs n'ont pas chômé pour combiner les entraînements des marcheurs aguerris et des " apprentis.

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* Monedeyres : Lire ICI un article du quotidien La Montagne  qui conte l'histoire de cette chapelle située sur la commune de Queyrières, chapelle où l'on n'a jamais célébré aucun office religieux.

" À défaut d’y servir la bonne parole on y mange la soupe aux choux le 1er samedi de septembre, en plus des repas servis le 14 juillet et le 15 août."