David Rascle, en plus d'un rôle majeur dans l'organisation du Défi Vellave ( membre du comité organisateur il porte la responsabilité des repas ), travaille aussi pour le bon fonctionnement de l'ACSM. Membre du bureau, juge régional sur les compétitions, il assiste Stéphane Assié pour l'entraînement des sprinters les samedis matins.

Je suis petite main de Stéphane, adjoint au coach. Je m'occupe plutôt de la logistique. Aujourd'hui ( entretien du 10 novembre sur le stade du Monteil ) j'ai pris Emma Lornage à part pour la faire s'entraîner sur 200 mètres pendant que les autres faisaient du sprint plus court. J'applique uniquement les consignes données par Stéphane. Je n'ai pas du tout les qualifications, pas du tout le niveau pour les entraîner tout seul.

Les jeunes, quand ils sont sur le stade, ils bossent

Le groupe de sprint, comment tu le ressens ?

C'est une super équipe. Les jeunes sont vraiment très très bien. Ceux qui restent, avec le temps en montant en catégories ils sont de moins en moins nombreux, ceux qui restent sont à mon avis les plus motivés. Résultat, c'est une vraie ambiance de travail. Quand ils sont sur le stade, ils bossent. Ils ont tous plus ou moins des objectifs assez précis. Il travaillent pour les atteindre. Je pense que la plupart y arriveront parce qu'ils ont une grosse volonté. Ils ne sont pas là pour s'amuser. Réellement c'est ce qui ressort. Ils s'entendent super bien. Il y a des petits moments de détente où on rigole, comme au laser game  où on a passé un super moment. Mais quand on bosse, ça bosse !

Des envies de revanche

Ils sont vraiment là pour bosser et ceux qui restent sont les plus motivés. Au changement de catégorie, il n' y a qu'à voir le nombre de benjamins-minimes, il se fait de l'écrémage. Ceux qui restent sont motivés. L'année passée beaucoup d'entre eux n'avaient pas forcément fait une saison très pleine, avec différentes  petites blessures, différents petits bobos. Cette année beaucoup ont envie de prendre une revanche sur des résultats qu'ils ont estimés pas top l'année passée. 

Un passage obligé, mais on connaissait les règles

La saison va être compliquée...très compliquée.

 Par exemple aujourd'hui, pour faire un 200 mètres, un quart de la piste est difficilement praticable car pleine d'ornières. Ce n'est pas cette année qu'on verra sortir les plus grosses perfs parce que l'entraînement est très compliqué. Mais c'est un passage obligé pour ensuite profiter d'une super structure. On connaissait les règles. On sait ce qu'il en est. On s'adapte. Tout le monde joue le jeu. Les athlètes s'adaptent super bien à ça. C'est vrai que Stéphane a dû réellement modifier ses façons de travailler parce qu'on ne dispose pas de tout le matériel qu'on avait au Mazel. C'est pour ça qu'on alterne malgré tout deux séances au Mazel, ne serait-ce que pour faire de la musculation. Et sur place au Monteil on s'adapte avec les moyens qui nous sont donnés. On sait que c'est temporaire et qu'après ça ne pourra qu'aller mieux.