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À l'issue du stage de printemps à Millau, Franck Teyssier livre son analyse de l'édition 2019 qui s'est déroulée à l'image des précédentes.
Le premier mot qui me vient c'est que ce stage a été à l'image des précédents : nous sommes tous d'accord pour dire que les trois premières éditions étaient trois très belles éditions. Dire que l'on veut améliorer ce que l'on a fait, non, parce que l'on était déjà, me semble-t-il, au plus haut niveau de nos attentes. Cette année, nous avions même quelques incertitudes avant le stage, notamment en terme de participation. Nous avons eu quelques doutes quant au choix de la date. Nous avons trouvé que c'était bien de faire ça sur le week-end de Pâques parce que ça permettait au plus grand nombre de pratiquer sans avoir à poser de jour de congés. Il semblerait que ce n'était pas si simple puisque c'était aussi l'occasion pour certains de partir en famille. Nous étions à un effectif un petit peu moindre, mais pas tant que ça finalement. Nous avions compté sur une soixantaine d'athlètes. Nous avons été jusqu'à 55. Nous étions tout à fait au niveau de ce qui avait été fait les saisons précédentes. Donc de ce point de vue, parfait.
Des jeunes très agréables à encadrer, avec une vraie envie
Au niveau de l'ambiance, on a la chance d'avoir un public jeune vraiment très agréable à encadrer. Ils ont des consignes de ne pas faire de bruit, de ne pas se coucher tard. Ça se passe bien, ils sont respectueux à table, assidus sur les entraînements, ils ne trichent pas. On voit une vraie motivation, une vraie envie.
Comme nous étions sur le stade, les adultes et les plus jeunes, ça m'a permis de porter le regard de l'entraîneur. J'ai vu quelques belles choses, notamment à travers des photos.
Sur les photos on voit que techniquement, dès les benjamin(e)s-minimes on voit de belles positions. J'ai l'impression que dans cette génération il y a beaucoup de potentiel. J'ai vu de belles attitudes, j'ai vu des qualités techniques naturelles. Pour le moment on ne peut pas dire qu'ils ont vraiment acquis les techniques de course, mais sur certaines photos, notamment du sprint, au niveau gestuel, on voyait de belles choses.
A la compétition, on a vu du jaune
La compétition aussi a montré de belles choses. L'entrée en matière du stage par une compétition, j'ai trouvé ça plutôt sympa.
Ce que j'ai dit en introduction du stage, c'est que c'est un beau retour d'ascenseur par rapport au club local ( NDLR : le SO Millavois Athlétisme ) qui nous accueille.
D'une certaine façon, on peut se dire " Heureusement qu'on était là ! " parce qu'on a vu du jaune. Si un club était dominant en terme d'effectifs, c'était Monistrol, et de loin ( 33 athlètes monistroliens sur 120 compétiteurs issus de 10 clubs ) .
Une très bonne entente dans les jurys avec les dirigeants des autres clubs. Ça a permis de tisser des relations. Ça nous a même donné quelques idées d'échanges dans le futur. Nous avons l'idée d'organiser une compétition et de leur renvoyer l'ascenseur. De leur proposer de venir chez nous.
Une préparation des 10 Km et du championnat de France d'Ekiden
Pour ce qui concerne le demi-fond, je disais qu'ici c'est un terrain de jeu fantastique. Cela s'est confirmé. Sur 6 entraînements, on n'en a pas fait deux semblables.
On a eu la chance d'avoir là haut notre boucle préférée sans la moindre chenille. C'était bien. On a fait un gros travail post-compétition le 2ème jour. Un joli footing le long de la Dourbie. Un footing plat le long du Tarn. Lundi on a fait un travail plutôt typé trail, très agréable, avec des points de vue extraordinaires.
Les demi-fondeurs ont fait deux grosses séances sur piste, deux très belles séances. Nous sommes donc sur une préparation hybride entre la route et la piste.
Il y a eu une séance plutôt connotée 10 kilomètres en prévision des 10 Km du Coteau ( NDLR : le 24 mai ) mais surtout des championnats de France d'Ekiden ( NDLR : le 9 juin à Auxerre ). Tous ont bien joué le jeu, les anciens comme les plus jeunes.
Mardi matin cela a été plutôt une séance spécifique piste, spécifique 1500 mètres en prévision des Interclubs ( NDLR : samedi 4 mai à Saint-Etienne )
Et le temps a été de la partie, donc magnifique. Plus une structure d'accueil avec des responsables du camping vraiment à notre écoute.
Un stage ou bien des journées à Monistrol seraient-ils envisageables puisque nous disposerons des infrastructures ?
Un stage, non, je n'y suis pas favorable. Des journées, oui.
Pour moi, le stage ce n'est pas uniquement ce qui se passe sur le stade. Le stage c'est ce qui se passe avant, pendant, après, pendant ces repas, ces moments de partage où l'on n'a rien d'autre à faire que de penser course à pied.
Si on se retrouve sur un stade, on va se donner rendez-vous à telle heure, chacun va rentrer chez soi. Ce n'est pas la même dynamique, ce n'est pas le même état d'esprit. Ce qui se passe tout autour, c'est aussi important. Les gamins qui sont en autonomie dans leur mobile-home et qui passent temps ensemble... on ne le retrouvera pas si on se contente de dire " on s'entraîne deux fois dans la journée, le matin, l'après-midi ".
Le fait d'être ailleurs participe
à l'état d'esprit me semble-t-il. Donc ça, il faut le garder.
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