Stéphane Fertin : j'ai commencé l'athlé à 7 ans

Stéphane est prof d'EPS, Tom étudiant en STAPS ( Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). Le sport occupe une place prépondérante pour le fils comme pour le père. L'athlé en premier lieu.

Stéphane Fertin est professeur d'EPS ( Éducation physique et sportive ).

Il entraîne les catégories jeunes, école d'athlétisme, poussin(e)s, benjamin(e)s, minimes.

Ancien athlète de haut niveau

Il fut international de marche athlétique.

Cependant, loin de se cantonner à sa spécialité ( il a assuré la marche pour l'ACS Monistrol lors des interclubs ) il affiche des goûts variés :

Assez polyvalent, je joue au foot avec des collègues en catégorie vétérans en plus de pratiquer la course à pied. Je ne m'entraîne plus pour la marche mais je cours deux à trois fois par semaine pour la forme, en plus des entraînements de foot.

J'ai commencé l'athlé vers l'âge de 7 ans et je ne me suis jamais arrêté.

Comment Stéphane est-il venu à la marche athlétique ?

Le hasard. Une démonstration dans mon village dans le Pays de Gex ( NDLR dans le département de l'Ain ). Une démonstration de marche sur une épreuve ouverte. J'avais 7 ou 8 ans. Ça m'avait bien plu. Je faisais déjà des cross à l'époque, j'ai découvert la marche et ça m'a bien plu. J'ai eu des résultats assez rapidement. Ça motive.

Sa préférence en athlé, la marche athlétique bien sûr.

C'est là où je me sens le plus à l'aise et le plus en confiance.

Mais pourquoi préférer l'athlétisme à d'autres sports ?

La question est posée à quelqu'un qui a une connaissance de nombreuses disciplines vu sa profession.

Je n'ai pas trop de préférences. L'athlé j'aime parce que je pratique depuis tout petit. De par mon métier, entraîner m'a toujours intéressé. Il n'y a rien en particulier. Ce que j'aime c'est la diversité. On peut tout faire, sauter, courir. J'aime bien aussi voir l'évolution des jeunes athlètes de l'école d'athlé qui après passent benjamin(e)s puis minimes. J'aime bien voir ce côté là de progression.

L'athlé on en parle en famille ?

Oui, on en parle. C'est vrai que pour moi c'est un peu particulier parce que Tom est plus sur le sprint et que ce n'est pas trop ma spécialité.  J'ai un peu moins de connaissances, un peu moins de billes. On discute un petit peu. Surtout sur le ressenti de ses séances, sur les progrès et plus sur la technique que les performances pures.

Tom Fertin : être sous la minute au 400 m haies

Le fils de Stéphane, a fait du foot, du basket, un peu de natation et enfin de l'athlé.

Maintenant je ne fais plus que de l'athlé. J'ai commencé en 2008.

Pourquoi l'athlé plutôt que sports collectifs comme le basket qui semblent plus ludiques ?

C'est mon père qui m'a incité. Quand on était à l'Athlé 43 c'est déjà lui qui entraînait. J'ai accroché, j'ai continué. Je trouvais ça sympa en fait.

Tom réussit des performances respectables. La presse locale le cite parfois.  Quelle importance accorde-t-il à la progression de ses temps ?

Je suis content de progresser. De me dire que chaque fois que je viens à l'athlé je m'entraîne et que ce n'est pas pour rien. Que chaque fois j'arrive à battre mes temps, à faire toujours mieux. C'est aussi pour ça que je viens à l'athlé. Pour faire mieux à chaque fois.

Un des objectifs de Tom était de battre son record du 400 mètres haies lors des interclubs.

Je vais essayer d'être vers la minute voire en dessous. Ce sera compliqué mais je vais essayer.  ( NDLR : en 61"49 Tom a amélioré sa meilleure performance de 4/10ème de seconde ). 

Je veux aussi essayer de battre mon record au 100 mètres, 11,69 secondes. ( Tom a réussi 11"53 le 22 juin dernier et 11"54 le 26 mai soit une amélioration de16/100èmes). Sur 400 mètres je voudrais faire 51 à 52 secondes.

L'athlé, on en parle en famille ?

J'ai une sœur mais elle ne fait pas d'athlé. Elle n'est pas trop sport. On n'en parle pas ensemble. Avec mon père on parle des perfs qui ont été faites et celles du club. Mais on ne parle pas souvent d'athlé. Comme on discute souvent sur les perfs,  sur comment s'améliorer. Comme il est prof d'EPS on parle souvent de récup'. Quand j'ai des douleurs c'est lui qui me dit comment m'en occuper.