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Andrée et Christophe Margerit, deux générations, une même passion : l'athlétisme et un même club : l'ACS Monistrol.
Andrée Margerit : les jeunes sont heureux, ça me plaît
Andrée Margerit est investie à l'ACS Monistrol comme trésorière. On connait moins sa pratique de l'athlétisme.
Andrée a souvent accompagné son mari Gérard qui a été 7 fois champion de France de marathon par équipe ( avec 2H16'57" au marathon de Liévin Gérard Margerit figure dans les 100 meilleures performances françaises de tous les temps ).
J'ai fait du footing, pour m'amuser. J'ai couru une ou deux compétitions : Marvejols-Mende, le marathon de Lyon. Mais c'était en dilettante. Je faisais quand même des footings trois fois par semaine et j'allais à la gym une fois par semaine.
Maintenant je fais de la marche et je vais au fitness.
J'avais commencé vers l'âge de 22-23 ans. Puis je me suis arrêtée quand Christophe était petit parce que ce n'était pas facile, Gérard en compétition. Et puis il fallait quand je rentrais... J'avais tout à faire. Je travaillais. Je récupérais Christophe chez la nourrice, ce n'était pas facile.
Puis après, tout doucement je me suis organisée et je m'y suis mise. Nous habitions sur Lyon. Mes parents n'étaient pas sur place pour garder Christophe. Et chez l'assistante maternelle il faut récupérer son enfant à horaire fixe.
J'aime l'ambiance
Dans l'athlé j'aime l'ambiance. J'aime l'ambiance des jeunes, le contact avec les gens. Il est vrai que nous avons toujours été entourés d'athlètes, de jeunes, etc. et ça, ça me plaît. Le côté relationnel.
L'athlé en famille quand Gérard faisait du haut niveau
C'était parfois difficile parce qu'il était absent les
week-ends. Je ne pouvais pas toujours le suivre. Quand je pouvais le suivre,
j'y allais. On retrouvait des jeunes, les athlètes je les connaissais. Et
Christophe avait sa petite bande de copains qui faisaient aussi de
l'athlétisme. On se retrouvait sur les terrains en cross. Quand on pouvait y
aller, on y allait. Quand ce n'était pas trop loin j'allais avec lui.
On évitait d'en parler en famille
L'athlé, on évitait d'en parler en famille. On en parlait un peu mais on essayait d'éviter sinon ça prenait trop de place.
Aujourd'hui, on regarde les résultats, on en discute mais ça ne prend pas toutes nos conversations. On en parle, c'est inévitable. Ça fait quand même partie de notre vie. Mais on évite de s'axer là-dessus. Gérard fait du vélo. On a des groupes d'amis qui ont aussi des pôles différents.
La place de l'ACS Monistrol
L'ACS Monistrol, ça a de l'importance pour moi. Quand je vois les jeunes qui sont heureux, qu'ils sont contents, ça me plaît. Ça me renvoie quelque chose de positif et ça, c'est agréable.
Christophe Margerit : j'ai même lancé le marteau
Ton père Gérard a fait de la compétition au niveau national. Est-ce que cela a eu une influence sur toi ?
C'est certain. Quand on est gamin et qu'on suit son père
ou sa mère dans un gymnase pour faire du basket ou du hand-ball ou bien
sur une piste d'athlétisme, forcément ça oriente ses choix. Ça donne envie. En tout cas, à moi ça m'a donné envie.
J'aimais bien le cross
Mon père faisait du marathon, il excellait au marathon. Je n'ai jamais été un grand marathonien mais j'ai découvert d'autres choses dans l'athlétisme qui est divers. C'est certain que les filles et fils de coureurs ou d'athlètes à un moment donné passent par la case athlétisme comme les fils de basketteurs passent par la case basket. On donne envie à nos enfants. Après, ils poursuivent ou pas.
Je faisais du 3000 mètres steeple l'été et des cross l'hiver. J'aimais bien le cross. C'étaient les disciplines où je m'exprimais le mieux. Mais j'aimais bien le 1500, j'aimais bien le 800. Tout ce que j'ai fait j'ai toujours bien aimé. Je ne me souviens pas d'une distance qui m'ait...
Du plaisir dans toutes les disciplines
...même le marathon. Je n'en ai fait que deux et ça s'est mal passé les deux fois, j'ai quand même bien aimé. Cela reste une sorte de frustration de ne pas m'être exprimé mieux sur le marathon. La première fois j'ai mis plus de 3 heures et demie. J'ai pris un gros coup de barre. Le mur des 35 kilomètres en pleine tête. Et la deuxième fois j'ai pris des crampes, je ne pouvais plus avancer. Deux mauvaises expériences pour diverses raisons. C'est un peu un regret. Mais j'y ai toujours pris plaisir.
J'ai même lancé le marteau
L'an dernier j'ai même lancé le marteau aux interclubs.
Je me suis régalé aussi, même si j'ai failli me le mettre sur les pieds ! Je me
suis régalé.
J'aime bien ( NDLR : le lancer de marteau pas se le mettre sur les pieds )
En famille, avec Véronique mon épouse, on parle d'athlé. Mais on ne parle pas que de ça parce que ça la lasse vite. Elle est moins dedans que moi. On a d'autres sujets heureusement. Avec mon père aussi il arrive qu'on en parle.
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