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Estelle, Franck et Esteban Teyssier : des objectifs différents
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29 Août 2019 - Jean-Paul Gallot
Estelle, Franck et Esteban Teyssier : des objectifs différents

Les plus anciens se souviennent d'un jeune minime puis  cadet, junior, etc. au maillot rayé rouge et blanc qui gagnait à chaque fois qu'il courait.

Aujourd'hui, à Monistrol et dans le district de la Loire tout le monde connait Franck Teyssier, ex- athlète de haut niveau et désormais dirigeant de l'ACS Monistrol. Son épouse Estelle  et leurs enfants ont côtoyé le monde de l'athlé, chacun(e) à sa manière.

Estelle Teyssier : J'ai horreur de la compétition

Natation, ski, escalade, plongée sous-marine, les pratiques sportives d'Estelle Teyssier ont été diverses, voire éclectiques mais si on lui pose la question de la course à pied elle annonce tout de go :

J'ai horreur de la compétition et je suis avec Franck qui aime la compèt'. Je ne faisais pas spécialement de course. Vers  l'âge de 30 ans je me suis mise à courir avec des copines, pour le plaisir. J'avais pas mal de soucis de genou suite à un accident de ski. C'est comme ça que je me suis mise à la marche nordique pour éviter les chocs sur les articulations. Cela depuis 2013.

J'ai choisi la marche nordique pour être à l'extérieur, au contraire de la piscine où l'on est enfermé. La marche nordique a suppléé au footing. 

Je ne suis pas branchée athlétisme pur

Ce qui me plaît dans la marche nordique c'est que c'est un sport complet. Quand on fait une bonne marche nordique, on finit bien comme après un footing, sauf qu'on a aussi mal aux bras!

Au niveau musculaire on fait travailler les bras, les abdominaux et les jambes. Tout le corps travaille.

L'athlé, en famille nous le pratiquons complètement séparément. Nous n'avons pas du tout les mêmes objectifs. Franck est orienté sur l'aspect compétition et moi non.

Je suis à l'ACSM qui a une section Athlé Santé mais je ne suis pas branchée athlétisme pur.

D'athlétisme, Franck en parle beaucoup avec Esteban qui a fait de la compétition lui aussi et se trouve intéressé. J'avoue que les temps,... ce ne sont vraiment pas des trucs qui me motivent.

La marche nordique, je ne suis pas sûre que ça les intéresse beaucoup ( elle se marre ! ). Ce n'est pas la même chose, pas le même état d'esprit. Je leur explique où je suis allée me promener, ce que j'ai parcouru comme distance. On ne peut pas dire que ce sont vraiment des échanges. Ce n'est pas la même entrée quoi !

Franck Teyssier : je suis issu d'une famille de cyclistes

Classiquement, comme tout Stéphanois, puisqu'il est originaire de Saint-Etienne, Franck a commencé par le foot.

En tant que bon Stéphanois qui se respecte, on m'a mis sur un terrain de foot. J'avais un an de moins que ceux de l'équipe dans laquelle je pratiquais. J'étais dans la même équipe que mon frère qui avait un bien meilleur niveau technique que moi. Et je crois que sur un de mes premiers matchs de compétition, en plein milieu de match de foot, je réalise que j'avais mis mon short à l'envers. Donc, j'enlève mon short devant tout le monde, je le remets à l'endroit. J'ai été un peu la risée de tout le monde et j'ai dit que plus jamais je ne jouerai au foot de ma vie. Là, ça a été plié.

Je suis issu d'une famille de cyclistes. Mon grand-père a fait pas mal de compétitions. Il a été sur des étapes du Tour de France. J'ai un cousin qui, a fait beaucoup de cyclocross. Sur Monistrol, il y a la famille Cizeron qui sont des cousins qui font beaucoup de vélo.

Franck cite le cycliste Baptiste Cizeron.

Et donc on m'a mis sur un vélo. À l'époque, comme au foot, j'étais le petit. J'arrive en milieu de saison où les cyclistes avaient déjà pas mal de bornes dans les jambes. je ne connaissais strictement rien et j'ai bien compris que quand on débarquait dans cet univers là sans avoir de kilomètres c'était très compliqué. Sur toutes mes sorties j'en bavais.

C'est quoi ce sport ?

Quand on arrivait au local, ce que je ne comprenais pas c'est que mon vélo était en parfait état de marche et qu'on m'obligeait à démonter les pneus, enlever les chambres à air pour tout remonter ! Avec le recul, je comprends bien la logique : c'était apprendre à réparer un pneu.

Je trouvais ça ridicule de démonter quelque chose qui fonctionnait bien et je me suis demandé :

" C'est quoi ce sport ? ".

Ça ne m'a pas plu et j'ai arrêté. C'était pendant mes années école primaire.

 Toi tu ne feras jamais rien en sport !

Ensuite, j'arrive au collège, en 6ème. Ma prof de gym me dit :

" Toi tu ne feras jamais rien en sport, surtout pas en course ! "

Arrive le cross du collège et je le gagne !

L'année suivante, en 5ème, je gagne encore le cross du collège.

On m'a demandé de représenter le collège pour le niveau d'après qui s'appelait " le district " à l'époque. En gros cela correspondait aux différents collèges de la ville de Saint-Etienne. Je cours le district et je gagne.

On m'a dit :

1er au championnat d'académie...

Le niveau suivant, c'est le championnat départemental. Je fais le championnat départemental. Je gagne.

Après on m'a dit :

Il y a un niveau supérieur. Ça s'appelle le championnat d'académie. Ça représente trois départements, la Lore, le Rhône et l'Ain. Tu voudrais bien représenter le collège ?

 Je cours le championnat d'académie. Je gagne.

L'année suivante, en classe de 4ème, j'avais été remarqué par les jeunes athlètes du Coquelicot qui venaient repérer les " futurs talents "  ou en tout cas ceux qui pouvaient potentiellement devenir la nouvelle génération. C'est comme cela que je me suis retrouvé au Coquelicot.

Depuis, je n'ai jamais arrêté.

Tous mes copains d'athlé en équipe de France

Je n'ai plus pratiqué d'autre sport parce que très rapidement quand j'ai commencé à mettre le doigt dans l'engrenage je me suis tout de suite mis dans une approche de haut niveau.

J'étais le plus jeune et j'avais la chance d'être dans un groupe avec des coureurs comme Pascal Clouvel, Annick Michon, Philippe Collard, Mohamed Youkmane, Jean-Jacques Padel, Jean-Claude Louison. Plus tard sont venus des gens comme Driss Mazouzi, André Caire, Roberto Natale.

Tous ont été, à un moment donné de leur carrière, en équipe de France. Il régnait une vraie discipline et approche de haut niveau. Pour moi, c'était l'athlé et rien d'autre.

L'hiver mes copains partaient au ski

Dès la catégorie cadet j'ai été systématiquement présent sur les championnats de France et systématiquement sur un podium.

L'hiver, mes copains partaient au ski. Pour moi, il était hors de question pendant les vacances scolaires d'aller faire du ski. La logique c'était :

" Je suis en vacances, j'ai du temps disponible pour m'entraîner davantage. "

Donc j'en profitais pour m'entraîner. Quelque chose qui m'a toujours agacé c'est quand on me parlait de sacrifice. Pour moi, la notion de sacrifice n'existait pas. C'étaient des choix. J'allais là où j'avais décidé d'aller pour essayer d'être le plus performant possible ce qui ne laissait pas de place à d'autres activités que scolaires.

Champion de France sur 1500 mètres

J'ai fait tous les podiums, chaque fois sur 1500 mètres. J'étais le petit jeune de l'équipe mais quand même titulaire de l'équipe de relais. J'ai aussi été champion de France sur 4x800 mètres et 4 x 1500 mètres.

J'ai été vice-champion de France sur 3000 mètres Senior en salle. Mon record sur 3000 mètres en salle est toujours le record de la Loire en salle ( note  du rédacteur : 7'57''78 le 26 février 195 à Liévin ).

Je détiens encore le record junior de la Loire sur 1500 mètres (note  du rédacteur : 3'47"8/10èmes le 30.09.1987. Plus tard, en catégorie Senior, Franck a tourné le 1500 m en 3'41"21/100èmes) et sur 3000 mètres ( 8'12"7/10èmes le 31.07.1987 ). Source site FFA

J'ai été en équipe de France cadet 2, Junior 1 et Junior 2. j'ai ainsi été sélectionné plusieurs fois en équipe de France. J'ai cumulé les titres de champion de France universitaire quand j'étais à l'INSA ( Institut National des Sciences Appliquées Lyon ) .

Dans le groupe de Camille Vial

Toutefois en 5ème, j'ai attaqué en UNSS puisque l'athlé me plaisait bien. En UNSS on touchait à toutes les disciplines. Donc en UNSS, malgré mon gabarit " très adapté ", j'ai fait des lancers, du sprint, des haies. On n'avait pas la notion d'école d'athlétisme telle qu'on l'a aujourd'hui mais pourtant, en 5ème j'ai pratiqué toutes les disciplines de l'athlétisme. Nous avions déjà la notion de triathlon athlétique puisque nous avions un saut, un lancer,  une course soit sprint soit demi-fond. Mais en 4ème, quand je me suis licencié au Coquelicot c'était pour faire du demi-fond. J'ai rejoint le groupe à l'époque encadré par Camille Vial et j'ai été tout de suite pris en demi-fond sans la moindre envie de toucher à d'autres disciplines. Je savais exactement pourquoi je m'étais licencié.

L'athlé en famille

Quand Esteban est né, j'étais encore athlète en activité. Il a beaucoup joué sur les sautoirs à faire des pâtés de sable pendant que je faisais mes séances. Quand Flore est née j'avais plutôt pris du recul. Et c'est à travers Esteban que j'ai " remis la main dans le pot de confiture ". J'avais pris un peu de  distance. Esteban avait envie de pratiquer aussi. Et c'est comme ça que je me suis rapproché, à l'époque d'Athlé 43 et ensuite évidemment l'ACSM. Je l'ai encadré. Avec Esteban on a beaucoup partagé.

Aujourd'hui, quand on discute avec Esteban, c'est beaucoup plus château ! 

Esteban  a une vraie passion pour ça, même si lorsqu'il se retrouve sur une stade, qu'il entend les micros, qu'il voit les gens, il n'a qu'une envie... Il a les jambes qui frétillent et il a envie de remettre ça. Esteban a pris du recul en raison de ses études mais quand il va entrer dans une phase avec plus de disponibilité, il a vraiment envie de reprendre aussi. À la maison, c'est un sujet de conversation.

Ma fille , Flore, a également été licenciée au club plutôt sur le groupe sprint. Elle est plus dans la démarche de se faire plaisir. Elle a le goût de l'effort mais pas forcément de la compétition.

Quand Estelle m'a connu j'étais athlète pratiquant. Elle n'était pas du tout athlète. Elle a découvert l'athlé à travers moi. Au début elle courait sur Monistrol avec ses copines. Puis elle a eu des accidents au ski où elle s'est fait les ligaments croisés. D'où usure des cartilages, douleurs aux genoux et donc pour elle, la course n'est pas recommandée. Puis est arrivée cette fameuse vague de marche nordique. Elle a commencé à pratiquer la marche nordique, puis elle s'est prise au jeu. Et de là est arrivée la formation de coach marche nordique. Et maintenant elle participe à l'encadrement de la structure marche nordique au sein du club.  

Elle s'est aussi prise au jeu à travers des schémas de séances tels qu'on peut faire en demi-fond. On arrive à échanger et à transposer des entraînements de demi-fond sur une pratique marche nordique. Alors, c'est aussi un sujet de conversation à la maison.

Esteban : j'ai débuté en athlétisme à l'âge de 9 ans

Cet été, Esteban Teyssier a ouvert et dirigé un chantier de fouilles sur le site oublié de l'ancien château de Monistrol dont il a retrouvé l'emplacement.

Les fouilles de l'été 2019 sur le site du " château vieux " ont montré qu'il s'agit d'un  site d'occupation très ancienne : une occupation protohistorique  avec un élargissement sur l'aspect surfacique au Moyen-âge . Normalement, dans le cadre du rapport que je dois rédiger maintenant et rendre en décembre, l'objectif est de continuer les fouilles sur les années à venir.

Dans son histoire sportive, Esteban a goûté à la natation, au judo et rugby.

Il a débuté en athlétisme à l'âge de 9ans et c'est la discipline qu'il a le plus pratiquée.

Évidemment influencé par la carrière de son père, il se souvient :

Je me rappelle très bien aller sur les compétitions avec maman et d'avoir plusieurs fois été dans les bras de papa quand il montait sur le podium.

Une force physique et une force mentale

J'aime l'athlé  parce que c'est un sport individuel et que j'ai besoin de travailler par moi-même.

J'aime aussi parce c'est un sport qui est un réel dépassement de soi et qui demande un double accès : il faut effectivement avoir une force physique, une force mentale et de fait une force intellectuelle pour pouvoir aller à fond dans cette discipline.

Maintenant on ne court plus ensemble parce que je n'en fais plus vraiment, mais pendant plusieurs années mon père m'a entraîné. Il venait courir avec moi. C'était lui qui faisait mes entraînements, qui venait prendre mes chronos, etc.

 

L'ACSM est un club en plein essor

L'ACSM je n'y ai pas été tant que ça puisque le plus gros de mon moment sportif je l'ai fait sous la licence athlé 43. Mais mon dernier championnat de France je l'ai disputé sous le maillot de l'ACSM. En fait, ce n'est pas un maillot que j'ai énormément porté. Pour moi, ce n'est pas nécessairement le maillot qui compte, c'est plus le fait de représenter Monistrol et la Haute-Loire. Je ne suis pas resté assez longtemps au club pour avoir une vraie filiation avec lui.

La dernière fois que j'ai porté le maillot en championnat

c'était lors des championnats de France d'athlétisme à Dijon.

L'ACSM est un club en plein essor, qui draine de plus en plus de monde, qui augmente et qui commence à avoir des athlètes de qualité. J'espère que ça va continuer dans ce sens et j'aimerais bien que des sprinteurs puissent arriver et réaliser des chronos intéressants.

Une fois tes études achevées, et-ce que tu penses reprendre l'entraînement et la course ?

J'ai pas mal envie de m'y remettre sachant que quand j'ai déménagé à Romans il y a pas mal d'infrastructures en lien avec l'athlé. J'ai une certaine envie de recommencer à courir.

Sur quelles distances ?

D'abord il faudra reprendre une forme physique. Ensuite pas sur 200 mètres parce que physiquement je pense que mes muscles n'aimeraient pas et que j'aurais peur de me faire des claquages. Si vraiment je me remettais à l'athlétisme ce serait plutôt pour faire du 800 mètres.

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  N'oubliez pas les bouchons indispensables à la pratique sur la piste.

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