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L'ACSM mouille le maillot avec le COEBOU
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30 Octobre 2019 - Jean-Paul Gallot
L'ACSM mouille le maillot avec le COEBOU

Il est une enseigne au Mazel que beaucoup de Monistroliens connaissent. C'est celle du agréable brasserie-restaurant située près de la piscine, des bureaux de Pôle Emploi, à quelques décamètres du cinéma La Capitelle et du lycée Léonard de Vinci.

Le logo du Coébou, cogéré par Jean-Yves Lornage père d'Emma athlète de l'ACSM, est imprimé sur les T-shirts d'entraînement du club.

Mais quelle est donc la provenance de ce nom original ? 

Un vieux fondu d'athlétisme peu informé de la gastronomie locale pourrait confondre Coé avec Sebastian Coe un ancien athlète britannique, double champion olympique du 1500 m, devenu homme politique.

Ce serait ignorer l'accent ´sur le e. L'accent de Sebastian Coe est britannique, tout au plus.

Inutile donc d'aller chercher une explication aussi exotique.

Un accent bien de chez nous

Si le Coé du Coébou porte un accent, c'est qu'il est bien de chez nous puisqu'il est occitan. L'occitan, ce patois si longtemps méprisé, honni, banni jusqu'à sa disparition quasi totale. Jusqu'à ce que l'on se souvienne que c'était une vraie langue, proche du catalan, une langue latine avec ses conjugaisons, ses règles de grammaire, etc. comme le français, l'espagnol, le catalan, l'italien, le portugais et le roumain.

La honte de l'occitan

L'occitan est ainsi décrit par Wikipedia :

Comme toutes les langues, l'occitan est composé de dialectes. La négation de l'existence de la langue occitane par la mise en avant systématique de son caractère dialectal, et l'utilisation du terme équivoque de patois, ont conduit les Occitans à avoir honte de parler leur langue. Ce phénomène est appelé de manière populaire « la vergonha », et de manière scientifique schizoglossie 

Une langue riche de l'Histoire de ses locuteurs

...que le francisation à marche forcée du rouleau républicain a anéantie.  Pour illustration un extrait du journal en date du 15 mars 1950 :

" « Les patois enseignés à l’école ! C’est déraison pure. Il est temps de crier : halte-là ! »

La survivance de l'occitan est assurée par quelques groupes de passionnés et par les calendretas écoles publiques bilingues.

 Calandreta ,  en occitan,  c’est d’abord une petite alouette ;  puis un jeune apprenti ;  et depuis trente ans,  un établissement scolaire laïc, gratuit, sous contrat avec l’Éducation Nationale, où l’on enseigne en occitan. Il en existe 62 en France – dont une école au Puy, nous apprend un article de La strada.

Calandreta transmet la langue et la culture occitane aux enfants en assurant leur scolarisation en immersion totale dès la maternelle.  L’objectif est de donner à l’enfant des racines  mais aussi une prédisposition au multilinguisme,  et une  ouverture à  d’autres langues et cultures. Le français est introduit en CE1.

L'Auvergnat est un dialecte de l'occitan langue romane proche du catalan.

Ainsi " co é bou " est la retranscription phonétique de " aquò es bon " qui veut dire " C'est bon " indique un article du site Au fil de l'Eau...vergnat

Toutes considérations linguistiques bues...

...place à la gastronomie

Le restaurant est tenu par deux associés Alain Noailly et Jean-Yves Lornage.

Qui sont-ils ?

Alain Noailly : la passion de la bonne bouffe

Je suis père de deux enfants, de 31 et 23 ans et grand-père depuis fin juillet. Heureux évènement, suite de vie, etc.

Cette association avec Jean-Yves date de 4 ans, depuis que nous avons ouvert l'établissement, sachant que c'est une vieille histoire entre nous puisque nous avons par le passé travaillé ensemble 15 ans dans un tout autre domaine.

Donc nous nous étions déjà pratiqué professionnellement, d'une part, et c'est important de connaître en tant qu'hommes aussi...

C'est une belle aventure que de créer un établissement de toutes pièces et surtout de pouvoir cohabiter quotidiennement pour faire fonctionner cet établissement.

Quel était votre métier de base ?

J'ai une formation hôtelière. Après j'ai repris mes études dans le domaine commercial. J'ai travaillé dans la finance pendant 15 ans. J'ai travaillé dans l'industrie. Donc j'ai une carrière assez atypique. Avec toujours comme passion la cuisine et... j'allais dire plus simplement la bonne bouffe.

Et j'ai été, par mon métier, par mes différentes activités, de l'autre côté de la table, comme client.

Finir ma carrière avec ce projet un peu fou que de créer un établissement de toutes pièces et le faire avec mon ami Jean-Yves, c'est un beau challenge de fin de carrière.

Aujourd'hui nous en sommes plutôt satisfaits. L'histoire n'est pas terminée, l'histoire continue et nous en sommes plutôt satisfaits.

Jean-Yves Lornage : un jour Alain m'a appelé

Jean-Yves est marié, père de deux enfants dont une fille, Emma qui fait de l'athlé à l'ACSM.

Mon parcours est un peu comme celui d'Alain, un peu atypique. À l'origine j'étais menuisier-ébéniste. Ensuite j'ai fait une formation BTS d'info-graphiste. J'ai créé une agence de com' que j'ai dirigée pendant 15 ans à Lyon. Ensuite j'ai rejoint l'entreprise industrielle où travaillait Alain, pendant une quinzaine d'années.

Puis un jour Alain m'a appelé en me disant :

" Y un truc à faire à Monistrol. Qu'est-ce que tu en penses ? On pourrait ouvrir un restaurant... Est-ce qu'on y va ou est-ce qu'on n'y va pas ? "

Je lui ai dit : " Allez, on y va ! "

On a plein de belles choses en Haute-Loire

On a fait une étude de marché, une vraie étude de marché, on a pris quelques kilos pendant 6 mois !

Je plaisante !

On a fait le tour d'un peu tous les restaurants pour voir un peu ce qui se faisait. En est ressortie l'idée qu'il fallait promouvoir les produits locaux. Première constatation. On a plein de belles choses en Haute-Loire et en Auvergne et il fallait que nos fournisseurs soient à côté. C'était primordial.

La passion des vins

Les gens nous ont un peu pris pour des fous au début mais aujourd'hui on s'aperçoit que c'est un vrai avantage. Nos fournisseurs sont à un kilomètre d'ici. Les clients ont la possibilité de se garer.

On a aussi développé la partie vins parce que nous sommes aussi deux passionnés de vins.

On essaie de faire un peu de sourcing, de trouver des vins nouveaux, des vins pas exotiques mais qui changent un peu de l'ordinaire, que l'on ne trouve pas forcément chez tout le monde. Ça, ça nous intéresse.

On va donc essayer bientôt de développer la vente de vins

Nous avons nos propres réseaux d'approvisionnement. Nous connaissions déjà certains viticulteurs. Ils nous livrent en direct. Et nous travaillons avec la cave Molière à Yssingeaux, la cave Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid et la cave Ravon à Saint-Etienne.

Un mobilier et une décoration fonctionnels et contemporains

L'idée à l'origine était de faire quelque chose d'un peu industriel : nous voulions travailler des matériaux nobles, le bois, le fer. Pas tellement la pierre parce que c'est plus cher. Nous avons mis de la résine.

Il nous semblait intéressant que des jeunes aient un vrai projet

Donc nous avons fait travailler le Lycée d'Enseignement Professionnel. 6 à 8 mois avant d'ouvrir le restaurant, on a rencontré les élèves, on a rencontré le prof d'arts plastiques. Ils nous ont fait des projets.

Avec le prof on a fait un vrai plan sur leur logiciel. La grosse partie du bar c'est eux. Les CAP et Bac Pro ont travaillé dessus. Ils ont fait l'enseigne, toute la partie bar, la casquette, certains habillages pour cacher les câbles.

Nous les avons accompagnés pendant ces 6 à 8 mois. Nous allions voir ce qu'ils faisaient à l'école.

Nous les avons fait venir avant l'ouverture pour leur montrer leur réalisation. Malheureusement ils n'ont pas pu venir poser parce que pour des raisons de sécurité c'est interdit par la législation.

 

Pour le côté " industriel ", nous n'avions pas forcément de plan d'origine. C'est venu au gré du temps. Nous avons voulu une ambiance avec l'idée que les gens viennent et reviennent. Nous ne sommes pas sur un site touristique.

Que les gens se sentent bien chez nous

Ce que l'on souhaitait c'est que les gens se sentent bien chez nous. Il y ce qu'ils trouvent dans l'assiette évidemment, des choses traditionnelles. Nous sommes brasserie et nous resterons brasserie. On ne se veut pas restaurant gastronomique ni semi-gastronomique.

Nous travaillons avec des produits frais. L'avantage des fournisseurs locaux c'est la possibilité de réapprovisionnements quotidiens voire deux fois par jour. C'est un gros avantage. Tout en restant sur des choses qui traditionnellement sont consommées dans notre région.

Des burgers avec produits locaux

On modernise un peu les choses par des burgers. Mais le burger, tout dépend de ce que l'on y met dedans. Nous travaillons avec des fromages locaux, avec des viandes locales.

Il s'agit d'allier le modernisme et le traditionnel attaché aux valeurs locales. C'est l'idée que nous en avons.

La typologie de notre clientèle est de tout ordre

On a à la fois des industriels du secteur qui peuvent venir déjeuner le midi rapidement, des gens plutôt du tertiaire. Le soir ça peut être des familles, des jeunes, des gens qui souhaitent aller au cinéma. Ça peut être vraiment une clientèle atypique.

Par leur capacité nos locaux permettent d'accueillir des groupes. On accueille des mariages, des anniversaires. Pour environ 80 personnes c'est tout à fait envisageable.

Mieux vaut servir bien 80 personnes que mal en servir 120

On a la chance de disposer aussi d'une terrasse avec une quarantaine de places. Compte tenu de notre climat, elle sera utilisée pendant la saison d'été. Nous nous disons qu'il vaut mieux servir bien 80 personnes que mal en servir 120. Pour des raisons de fabrication, nous limiterons toujours. Nous ne ferons jamais des opérations avec 120 personnes parce qu'en cuisine on ne suivrait plus parce qu'on travaille sur du frais, qu'il faut respecter certaines logiques de préparation de plats à la minute et qu'on ne pourrait pas assurer 120 couverts à servir, hors banquets.

En cuisine nous sommes deux avec un apprenti et en salle trois avec une apprentie soit sept personnes au total.

Pourquoi sponsoriser l'ACSM ?

D'abord, nous avons l'habitude de sponsoriser. Alain et moi avons la même philosophie par rapport aux associations sportives. Nous ne faisons pas que l'ACSM mais aussi le tennis, etc.

On trouve qu'il y a des gens qui donnent de leur temps pour éduquer les jeunes et nous trouvons normal de les récompenser. Ce n'est pas seulement moi personnellement parce que ma fille fait de l'athlé, même si cela ya un peu contribué. On a aussi sponsorisé le foot, le tennis, le festival des brumes, la Ronde Monistrolienne. Nous essayons, dans la mesure de nos moyens, d'aider ces associations. En l'occurrence avec les T-shirts pour l'ACSM ce qui vous a permis de revendre certains T-shirts et de vous faire un peu d'argent. Je trouve ça génial. En plus, avec l'infrastructure que vous avez aujourd'hui (NDLR : le stade du Mazel) cela vous permettra peut-être de vous payer des chasubles ou des haies ou je ne sais quoi, je trouve ça très bien.

On accompagne les infrastructures associatives locales

On ne pourra peut-être pas faire ça toutes les années parce que nous sommes énormément sollicités.

C'est David Rascle qui est venu me voir un jour en nous suggérant de participer à l'achat de T-shirts. J'ai dit oui, pourquoi pas ?

S'associer aux projets locaux c'est aussi l'esprit dans lequel nous sommes aujourd'hui. Nous travaillons avec les fournisseurs locaux et nous essayons d'avoir cette étiquette monistrolienne sans être non plus des totalitaires monistroliens.

Mais, notre clientèle est locale et il est normal qu'on accompagne aussi les infrastructures associatives locales, dans la mesure de nos moyens bien évidemment, sur des choses que l'on peut réaliser, sur des choses que l'on peut accompagner.

Nous sommes dans un réseau tout à fait logique dans notre démarche et dans notre éthique aujourd'hui.  

On va enfin pouvoir faire des compétitions régionales

Je connais quelques athlètes, des dirigeants aussi. Je connais très bien Estelle Granger, Stéphane Assié. Un peu Christophe Margerit et Franck Teyssier.

Heureusement que ce stade a été créé parce que les pauvres ils s'entraînaient dans des conditions... C'était vraiment n'importe quoi. J'ai accompagné quelques fois ma fille à la Halle Diagana où là on se rend compte qu'effectivement c'est Lyon.

Mais quand on voit l'environnement dans lequel s'entraînent les jeunes qui font partie de ce club, l'ACSM...

Aujourd'hui il y a eu une subvention de la Région, de la Com'com, etc. Ça a fait débat avec Golène qui voulait le stade. Je trouve que c'est très bien ici, qu'il y avait la place de faire quelque chose de sympa. On va enfin pouvoir faire des compétitions régionales. Ça le mérite parce qu'il y a des athlètes qui valent le coup.

Je les ai pas accompagnés souvent mais je suis allé les voir une ou deux fois. Ils se défendent. Il y a quand même quelques jeunes qui... Si ça peut donner un coup de pouce au club, c'est encore mieux. C'est très bien, oui.

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- Mercredis à 17h, séance stade Mazel.

  N'oubliez pas les bouchons indispensables à la pratique sur la piste.

  Pour les personnes qui démarrent, prêt de bâtons possible.


Samedi 6/4/24
RDV 9h30 au Beauvoir, 2 groupes
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Mise en vente de tee-shirt d'entrainement aux couleurs du club.
Pour en savoir plus...rubrique "boutique " colonne de gauche










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