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Dimanche
27 septembre Lucie Escudero, Anaïs Roche, Nelly et Philippe Zotos ont couru les
Championnats de France de course de montagne à Superdévoluy (Hautes-Alpes).
Pour les Féminines, Espoirs, Seniores, Masters (101 au départ) 12,5 kilomètres
avec un bon 800 mètres de dénivelé positif ces derniers en réalité répartis sur
les 10,5 premiers kilomètres la fin étant descendante. Donc une pente moyenne ascendante de 8% qui
attaque par une piste noire très très pentue. Une grande piste assez large au
début se transforme ensuite en monotrace.
Une première pour Anaïs
Nelly, ne se disait pas très partante au départ parce qu'elle trouvait cela trop court et trop violent. Comme elle s'était entraînée avec les autres, elle s'est laissée convaincre de faire le voyage jusqu'à la station de ski où, surprise, la neige, à laquelle la petite troupe ne s'attendait pas, les attendait bel et bien.
Pour Anaïs Roche, " primo-accédante " à la course en montagne qui s'attendait à ce que ce soit difficile, ça s'est très bien passé. Elle s'estime satisfaite du résultat pour une première. Elle résume :
Nous avons
été super bien préparées puisque Philippe nous avait beaucoup entraînées en côte depuis le
déconfinement, donc nous y sommes allées super bien entraînées.
Pour elle tout a bien
été jusqu'au 8ème kilomètre. Elle a subi un " petit coup de mou " sur
la dernière côte de 2 Km puis elle a réussi à relancer sur la fin.
Il fallait de bons crampons
Pour Nelly, le
parcours n'était pas très technique mais du fait de la neige et du dénivelé, le
terrain était vite compliqué. Ila neigé tout le samedi après-midi, de quoi
éveiller l'inquiétude des concurrents. Au départ bien enneigé le circuit est
devenu boueux-glissant au fur et à mesure que les coureurs passaient. Des
chaussures à semelles bien cramponnées s'avéraient indispensables. Nelly ne
démarre jamais vite mais remonte ensuite vers la tête du classement. Cependant,
sur les monotraces il était difficile de dépasser car il fallait s'enfoncer
dans la neige ce qui lui a fait perdre un peu de temps. La situation s'est
débloquée au sommet lorsque le chemin s'élargit suivi d'une partie plate
descendante légèrement technique suivie d'une remontée sèche qui l'a obligée à
marcher.
Plein les pattes au bout de 7 kilomètres
En reconnaissance l'été dernier, Nelly avait alors couru toute cette partie. Mais dans la neige, impossible. Il a fallu se résoudre à monter au pas du montagnard c'est-à-dire en appuyant les mains sur les genoux au moins sur une petite portion. Puis redescente, puis grande remontée. Au bout de 7 kilomètres, " on commence à en avoir plein les pattes et là ça devient mental.
Cette partie, nous l'avions reconnue le samedi matin ce qui permettait de savoir où l'on en était. Le sommet de cette côte est suivi d'un petit replat, à nouveau un petit faux-plat montant suivi d'une descente jusqu'à l'arrivée.
Une course pas si difficile que ça ?
Lucie Escudero et Anaïs Roche de leur côté se sont très bien débrouillées.
Anaïs a vraiment beaucoup aimé, déjà en raison de la grande beauté du paysage et de la présence de la neige. Ce qui lui a donné envie d'en refaire d'autres. Elle estime avoir été super bien entraînée par Philippe Zotos qui a beaucoup préparé les filles en côte ce qui fait qu'elles n'ont pas trouvé la course si difficile que ça.
Nelly se classe 29ème sur 100 ( 2ème Master 2) en 1H22, Anaïs 1H31 et Lucie 1H35. De quoi être contentes de leurs performances.
Philippe termine un
peu après freiné par une cheville fragile.
Un super week-end
Un super week-end pour la petite bande avec Bruno Januel, Myriam Souchon et son mari, Lucie et son copain venus nous encourager.
Sur la course, malgré le COVID, il y avait un petit peu d'ambiance, une petite fanfare au départ, des gens avec des cloches dans la montagne.
Les entraînements
se poursuivent avant la SaintéLyon
à raison chaque semaine d'une séance au Mazel et trois autres en nature avec pour objectif les 25 Km du trail d'Yssingeaux début novembre en souhaitant que ce ne soit pas annulé pour cause de COVID.
Pour le reste de la saison, Anaïs se propose d'enchaîner avec la SaintéLyon sans avoir encore jeté son dévolu sur une distance, à condition aussi que la pandémie ne chamboule pas tout.
Après une semaine allégée (repos et deux petits footings) l'entraînement est reparti avec quatre séances par semaine (lundi, mercredi, jeudi et fin de semaine) afin de préparer Yssingeaux.
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