Neuf minimes de l'ACSM ont disputé la finale nationale d'Équip Athlé à Dreux  Accompagnés par Franck Teyssier président du club et entraîneur du demi-fond ainsi que par Samuel Intilla, lanceur et entraîneur des lancers.

Franck Teyssier poursuit le récit de ce week-end mémorable d'où il ressort que l'ACSM se classe 66ème au niveau national sachant que La FFA (Fédération Française d'Athlétisme) compte 1919 clubs.

Donc, le déplacement s'est bien passé, avec une première étape le vendredi soir.

Des maillots que l'on n'a pas l'habitude de voir

Dès le lendemain matin, le samedi, il ne restait plus que 200 kilomètres, à peine. On a fait une première étape directement dans notre nouvel hôtel. Ça nous a permis de poser les affaires et de prendre uniquement le sac avec le matériel sportif. De là, on est allé directement au stade. Et tout de suite on a été mis dans l'ambiance avec les barnums, le stade décoré aux couleurs des championnats de France. L'ambiance du micro plus des maillots que l'on n'a pas l'habitude de voir.

Un club de Tahiti

Pour l'anecdote, club immédiatement à côté de nous, là où l'on s'était posé, c'est un club qui venait de Tahiti. Forcément, ça plante tout de suite le décor.

Ils avaient des vahinés parmi les féminines ?

Ils avaient de gros bébés, des gros lanceurs. Impressionnants !

Et on avait un club venu de Corse (NDR : Porto-Vecchio). Tout de suite, ça donne bien l'ambiance.

C'est surtout la disparité géographique. Quand on a l'habitude de courir avec des gens qui viennent de Saint-Chamond, d'Andrézieux ou de Roanne, forcément on voit tout de suite que l'on est dans une autre dimension.

Les premières compétitions ont bien commencé puisque Anaé Bou-Jahan bat son record personnel à la hauteur et bat le record du club (1,46 mètre).

Je ne vais pas rentrer dans tous les détails de toutes les performances, mais plusieurs ont battu leur record. Je pense notamment à Romain Petiot qui bat son record au saut en longueur (5,36 m au 4ème essai). Estelle Raïa fait un joli triple-saut (9,35 mètres).

Donc l'équipe était complètement engagée. Elle a bien démarré.

Après, on s'est fait un petit repas sympa...

La petite particularité c'est qu'il a fait très beau la journée, mais qu'en fin de journée il s'est mis à faire très froid. Estelle a sauté à 19H30. La nuit était tombée. Le sol était déjà bien dur.

Après, on s'est fait un repas sympa, tous ensemble, avant de retourner à l'hôtel.

Ils ont goûté aux joies des déplacements, avec ce que cela implique : se retrouver tous ensemble. Partager l'hôtel avec des athlètes d'autres clubs dans tous les sens ! Aussi bien le soir qu'au petit-déjeuner.

Vous avez pu échanger avec d'autres athlètes.

 On est  arrivé le soir à plus de 22 heures après avoir pris le repas. Donc on n'a pas forcément le temps.

Chacun est un peu dans sa bulle

Le matin, avec Anna, il fallait partir à 8 heures pour juger la perche. Donc, ça arrive, quand on repère une ou deux personnes. Je sais que Loan a repéré deux personnes de Clermont-Ferrand. Mais en fait, ça ne s'y prête pas plus que ça. Chacun est un peu dans sa bulle. Le dimanche matin on est quand même encore avec en tête ces épreuves à venir. Donc on ne se disperse pas non plus. Pas complètement.

Une fois les épreuves passées...

Davantage sur le stade. Une fois les épreuves passées, on retrouve quelques affinités, pour ceux qui connaissent des athlètes d'autres régions. Au sein de la même région, notamment Loan qui a participé à des stages et qui commence à avoir un réseau à travers les autres sélectionnés en stage.

Le dimanche s'est également bien déroulé.

                                                        À SUIVRE...

1ÈRE SÉRIE DE

PHOTOS PRISES PAR ANAE BOU-JAHAN