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Fabrice Néel sur Le Puy-Firminy : c'est dur à la fin
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21 Novembre 2022 - Jean-Paul Gallot
Fabrice Néel sur Le Puy-Firminy : c'est dur à la fin

Fabrice Néel a couru la 52ème édition du raid pédestre Le Puy-Firminy (69 km Dénivelé + 1500 m) organisé par le Centre Laïque Culturel et Sportif de Firminy (CLCS).

Départ dimanche matin 20 novembre vers 00H. Fabrice n'était pas néophyte en longue distance parce qu'il avait couru la Sainté-Lyon il y a 10 ans en duo avec son père. Il a trouvé Le Puy-Firminy dur à la fin alors que la Sainté-Lyon est dure au début.


Photo La Commère43

Fabrice raconte son périple.

Jusqu'à Beauzac, c'est presque seulement du chemin. Avant, c'était plus de la route, de la route, de la route. On faisait presque uniquement de la route.

Sur les ravitos, je ne traînais pas. Je me faisais pointer, remplir ma gourde et je repartais.

Tu prenais seulement de l'eau, tu n'as pas eu la fringale ?

Non, parce que j'ai des gels, comme les marathoniens.

En cours de  route tu consommes du gel de temps en temps ?

Oui, oui. Toutes les 10 bornes je prenais mon gel. Le 4ème au 45ème kilomètre. J'en ai avalé quatre et après je ne pouvais plus.

Et après, comme ça me piquait le ventre, aux ravitaillements je buvais du sirop à l'eau pour éviter le risque d'hypoglycémie.

Les chemins n'étaient pas boueux ?

Non. On a eu un peu de gelée. C'était tout blanc. Jusqu'à Beauzac, l'herbe sur les côtés des chemins c'était toujours blanc. Et la nuit, on a eu des petits grains. On voyait tout blanc. Tout le long. Mais ça ne m'a pas gêné. J'avais chaud. J'étais bien. J'ai même ouvert mes vestes. J'avais chaud.

Tu cours avec un collant ou un pantalon long ?

Un trois-quarts.

Et tu n'as pas froid aux mollets ?

Non parce que je prends des boosters. Pour tenir les mollets. Pour éviter les déchirures. On dit que c'est mieux d'avoir des boosters.

 

Ça évite les vibrations, surtout sur le goudron.

Et les grandes distances. Sur les grandes distances, les mollets et les cuisses, ça les fait travailler.

Pour le souffle, sur les grandes distances, on a de la marge. Sauf quand les montées sont raides.

Au début, les montées, je les courais. Et puis à un certain moment, il y a eu une montée un peu raide. Le type à côté de moi marchait et il allait aussi vite que moi. Je me suis dit que ça ne servait à rien que je courre. Donc j'ai marché avec lui.

L'itinéraire ne suit pas la vallée de la Loire ?

Au Puy on a pris l'itinéraire de la course des filles, contre le cancer. On a pris un pont avec des pavés (NDR : le pont de la Roderie à Aiguilhe). Il enjambe la Borne depuis le 14ème siècle). On est monté tout droit. Et là, ça monte. En peu de temps on a pris deux grosses bosses.