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Fabrice Néel a couru la 52ème édition du raid pédestre Le Puy-Firminy (69 km Dénivelé +
1500 m) organisé par le Centre Laïque Culturel et Sportif de Firminy (CLCS).
Départ dimanche matin 20 novembre vers 00H. Fabrice n'était pas néophyte en longue distance parce qu'il avait couru la Sainté-Lyon il y a 10 ans en duo avec son père. Il a trouvé Le Puy-Firminy dur à la fin alors que la Sainté-Lyon est dure au début.
Photo La Commère43
Fabrice raconte son périple.
Jusqu'à Beauzac, c'est presque seulement du chemin. Avant, c'était plus de la route, de la route, de la route. On faisait presque uniquement de la route.
Sur les ravitos, je ne traînais pas. Je me faisais pointer, remplir ma gourde et je repartais.
Tu prenais seulement de l'eau, tu n'as pas eu la fringale ?
Non, parce que j'ai des gels, comme les marathoniens.
En cours de route tu consommes du gel de temps en temps ?
Oui, oui. Toutes les 10 bornes je prenais mon gel. Le 4ème au 45ème kilomètre. J'en ai avalé quatre et après je ne pouvais plus.
Et après, comme ça me piquait le ventre, aux ravitaillements je buvais du sirop à l'eau pour éviter le risque d'hypoglycémie.
Les chemins n'étaient pas boueux ?
Non. On a eu un peu de gelée. C'était tout blanc. Jusqu'à Beauzac, l'herbe sur les côtés des chemins c'était toujours blanc. Et la nuit, on a eu des petits grains. On voyait tout blanc. Tout le long. Mais ça ne m'a pas gêné. J'avais chaud. J'étais bien. J'ai même ouvert mes vestes. J'avais chaud.
Tu cours avec un collant ou un pantalon long ?
Un trois-quarts.
Et tu n'as pas froid aux mollets ?
Non parce que je prends des boosters. Pour tenir les mollets. Pour éviter les déchirures. On dit que c'est mieux d'avoir des boosters.
Ça évite les vibrations, surtout sur le goudron.
Et les grandes distances. Sur les grandes distances, les mollets et les cuisses, ça les fait travailler.
Pour le souffle, sur les grandes distances, on a de la marge. Sauf quand les montées sont raides.
Au début, les montées, je les courais. Et puis à un certain moment, il y a eu une montée un peu raide. Le type à côté de moi marchait et il allait aussi vite que moi. Je me suis dit que ça ne servait à rien que je courre. Donc j'ai marché avec lui.
L'itinéraire ne suit pas la vallée de la Loire ?
Au Puy on a pris l'itinéraire de la course des filles, contre le cancer. On a pris un pont avec des pavés (NDR : le pont de la Roderie à Aiguilhe). Il enjambe la Borne depuis le 14ème siècle). On est monté tout droit. Et là, ça monte. En peu de temps on a pris deux grosses bosses.
Photo
Jacques Mossot
Photo Accrochoc
Quelles ont été tes sensations ?
Les jambes ont commencé à me lâcher à partir de Monistrol. À 50 bornes. À l'entraînement, je faisais 35 bornes par week-end. 50 bornes en trois jours. À mon avis c'est après que le corps… De Monistrol à Firminy ce sont des descentes raides, des montées raides. Pendant un moment, il y a plein de cailloux. Là je me suis cassé la figure.
Alors il n'y a que très peu de goudron ?
Très peu. La montée de La Chapelle d'Aurec.
Tu es tombé comment ? Tu t'es fait mal ?
Non, non. J'ai plongé dans les genêts. Je pense que je marchais un peu trop fort. J'ai dû glisser et j'ai atterri par terre.
Qu'est-ce que tu portais comme chaussures ?
Des chaussures de route. Je n'ai pas de chaussures de trail.
Il faut dire aussi que ma femme m'a soutenu à 5 heures du matin à Monistrol.
À la descente, j'avais mal
À partir de Monistrol tu t'es senti fatigué. Comment tu as fait pour arriver jusqu'au bout.
Comme les marathons….
En plus, j'étais content, je voyais toujours du monde devant moi. Dans les montées, j'essayais de les rattraper. Et dans les descentes aussi. Donc j'en ai rattrapé un. Donc j'étais motivé. Après, j'en ai vu deux ou trois qui étaient lus loin. Je me suis dit qu'il fallait que j'avance pour essayer de les rattraper. Et à la descente, j'ai descendu fort - la grosse descente de Firminy qui fait mal. Je me suis dit qu'il fallait que j'en rattrape. J'ai descendu fort. Je quinais, j'avais mal. Parfois je grimaçais tellement ça me démontait. Sur le plateau j'en ai vu deux ou trois qui n'étaient pas loin. Je me suis dit que sur le plat il fallait que je les chope.
En arrivant à Firminy on passe à côté de (NDR Aluminier Fabricant Installateur).
Là j'en ai rattrapé trois sur la montée. J'en ai rattrapé encore trois autres et je suis arrivé en même temps que la deuxième féminine.
Aujourd'hui tu as mal où ?
Aux cuisses, devant et derrière. Et les côtés vers les hanches.
Combien étiez-vous ?
301.
Qu'est-ce que tu vas faire pour récupérer ?
Déjà, une semaine sans courir. Lundi piscine. Et s'il fait beau les après-midis, je ferai peut-être un peu de vélo pour détendre le corps. Il faut récupérer. Si on se blesse, c'est tout gagné après.
En plus, je n'ai pas eu
d'ampoule. Parce qu'avec des ampoules éclatées je ne pourrais pas aller à la
piscine. J'avais mis de la crème anti-frottements, ampoules, irritations aux
pieds pour ne pas prendre d'ampoules. Je l'ai mise sur la pointe des pieds, pas
aux talons, pour ne pas glisser.
À SUIVRE...
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