Fanélie, tu as fait le 11 kilomètres. Tu te sentais les jambes pour, huit jours avant les championnats de France de cross ?

Dans les montées j'avais quand même assez mal aux jambes. J'étais à mon allure.

Si tu n'avais pas fait ça, tu aurais peut-être couru seule aujourd'hui ?

J'aurais fait un footing, oui.

Tu as couru à allure footing ou comme une sorte de séance ?

Non, non, je l'ai fait vite.

Comment cette semaine va se présenter pour préparer le France ?

Demain (NDR ce lundi 6 mars) une séance. Je ne sais pas encore laquelle. Franck ne l'a pas encore dit. Je vais faire un  footing mardi ou mercredi. Et jeudi une petite séance, genre un truc facile.

Pour en revenir à la course, tu connaissais le parcours ?

Fanélie se marre et répond :

Je le connaissais, oui, je l'avais déjà fait. En 2020 je l'avais fait.

C'était exactement le même ?

Je crois qu'il a changé un petit peu.

De le connaître, ça aide à gérer ton effort ?

Oui, oui ça aide. On sait où sont les montées. Parce que les montées… ça monte un peu !

Tu as essayé de faire le meilleur temps possible ?

Oui, j'ai essayé de bien courir, quoi.

Donc tu avais envie de gagner ?

Oui, oui. Je regardais bien derrière où elle était.

Quelle avance avais-tu ?

Une minute à peu près. Elle n'était quand même pas trop loin.

À quel moment tu as fait la différence, tu t'es détachée ?

Dès le début je pense. Dès le début j'étais devant.

Est-ce que tu as senti que l'écart grandissait ?

Je ne la voyais pas trop, en fait. Des fois je me retournais et je ne la voyais pas, en fait. Donc, ça allait.

Je me retournais, voir où elle était.

Fanélie rit une nouvelle fois de cette victoire sans doute et d'avoir si bien semé ses concurrentes.

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Dans deux semaines, elle sera à Houilles en région parisienne pour le championnats de France des 10 kilomètres.