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Figure discrète mais importante des réunions d'athlé, Jean-Jacques Behm a un passé d'athlète de haut niveau.
Sa silhouette fréquente les stades depuis tant de décennies …. qu'il fait totalement partie du paysage de l'athlé.
Les plus anciens savent mais les plus jeunes ignorent probablement qu'ils côtoient un grand Monsieur de l'athlétisme, Jean-Jacques Behm.
Certains
véhicules arborent quatre anneaux.
Jean-Jacques Behm peut en afficher cinq dans son palmarès.
Les anneaux olympiques.
Aujourd'hui, il continue d'arpenter les pistes au service de l'athlétisme et des athlètes. Il est organisateur du meeting Meeting Quatrache à Tarare (69). Il était le speaker officiel des 1000 mètres de Caluire et il a commenté les interclubs samedi 6 mai au stade du Mazel.
Évidemment très à l'aise pour commenter ce qui se passe sur la piste, Jean-Jacques Behm sait de quoi il parle puisqu'il a connu le plus haut niveau, les JO.
Un record de France et vingt fois en équipe de France
Sélectionné vingt fois en équipe de France, il a détenu le record de France du 400 mètres haies en 1964 dans le temps de 50"8/10èmes à une époque où l'on ne connaissait pas les pistes en revêtement synthétique.
Il a participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964.
Ci-dessous une interview publiée par le 4 août 2021.
Jean-Jacques Behm raconte Tokyo 1964 :
« J’étais dans un livre d’Histoire »
Spécialiste du 400 m haies, l’organisateur du meeting Quatrache de Tarare revient sur sa participation aux JO de Tokyo en 1964. Une expérience dont l’ancien instituteur de Marnand (Rhône) avait profité dans le plus pur esprit olympique.
Jean-Jacques Behm, en 1964, vous vous étiez sélectionné in extremis pour les JO…
J’étais à quatre dixièmes du record de France et il fallait le battre pour aller aux JO. Je gagne le championnat de France, ce qui est déjà quelque chose ! Mon président de club, Guy Manfredi, vient me dire que j’ai battu le record de France (50’’8). Je range mes pointes, je vais au podium.
En première page du Progrès et de L’Équipe
Et c’est là que je réalise que je suis qualifié. Ça n’a pas dû arriver
à grand monde. Le lendemain, je suis en première page du Progrès et de
L’Équipe. Je sortais de nulle part parce que je débutais. J’étais lecteur de
Miroir-Sprint et d’un coup, j’étais en photo dedans !
Vous n’en aviez pas rêvé ?
J’étais instit à la campagne à Marnand avant, pendant et après. Je n’attendais rien de plus ! D’ailleurs, on ne m’a pas facilité les choses. Deux jours avant mon départ pour Tokyo, mon remplaçant n’était pas nommé.
Vous n'imaginez pas qu'on va vous payer pour faire les JO !
Quand j’appelle l’Académie, on me dit : ‘‘Vous n’imaginez pas qu’on va vous payer pour faire les JO !’’. Finalement, j’ai eu un remplaçant. C’était le frère de ma future femme. On s’est rencontré grâce aux JO.
Vous étiez impressionné de vous retrouver avec l’équipe de France ?
On a reçu notre tenue, on a été rassemblé dans un hôtel à Paris et on est parti tous ensemble. C’était un moment très émouvant. Je côtoyais des gens qui étaient pour moi des vedettes. J’avais un regard d’enfant.
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