Philippe, comment t'es-tu mis à la course à pied ?

C'était à l'ECLAT* de Sorbiers. À l'époque mon père s'occupait des benjamins-minimes à Sorbiers.

J'avais attaqué en école d'athlé à Sorbiers, à l'ECLAT. Et j'en ai fait jusqu'en minime 2ème année. Et puis après je me suis mis au vélo. J'ai fait quinze ans de vélo.

Quels souvenirs tu gardes de l'école d'athlé ?

Ce sont des souvenirs. Le stage de Tournon**, les copains, les entraîneurs. Les jeunes du club  qui entraînaient à l'époque. Des jeunes qui avaient une vingtaine d'années. Je pense à Jean-Yves Serre, Franck Ferraton. C'était le mercredi après-midi. C'était de retrouver les copains .

Le stage de Tournon, je m'en rappelle bien. C'est quelque chose qui m'a marqué.

15 ans de compétitions cyclistes

Tu t'es mis au vélo à l'âge de 15 ans. Qu'est-ce qui t'a amené au vélo ?

J'avais un peu du mal à trouver ce que je voulais faire en course à pied : demi-fond, sprint ? Et je n'avais pas des qualités exceptionnelles. Comme je faisais régulièrement du vélo avec mon père, j'ai franchi le pas du vélo. Donc j'ai pris une licence dans un club et j'ai fait quinze ans de compétitions cyclistes. Au début j'avais signé à la Roue d'Or de Saint-Étienne. Et après au Sprinteur Club de Saint-Étienne***.

Qu'est-ce que tu as fait comme compétitions cyclistes ?

Des courses par étapes. Le Tour du Roannais, le Tour du Gard. Et toutes les compétitions. Il y avait une grosse génération à vélo. Il y avait Cyrille Dessel qui a été maillot jaune pendant plusieurs  jours sur le Tour de France. Julien Jurdie actuel directeur sportif d'AG2R.

Il y avait aussi Benoît Luminet qui était passé chez les professionnels. Donc, quand on faisait un championnat de la Loire en cadets-juniors, il y avait un très bon niveau. Il y avait de sacrés coureurs.

 

Cyril Dessel 

Photo de extraite du site chroniqueduvélo.fr

Julien Jurdie

Photo du site Wikipedia

Et après j'ai été champion de la Loire en 2000. J'avais été meilleur grimpeur du Tour du Roannais FSGT, etc.

J'avais un profil de grimpeur. D'ailleurs ça se retrouve sur le trail après.

Depuis quand tu as repris l'athlé ?

J'ai arrêté le vélo à la naissance de notre deuxième enfant. Ça prenait beaucoup de temps (NDR : l'entraînement pour le vélo). Et j'ai aussi fait construire ma maison. Donc c'était un peu dur de caler les entraînements de vélo. En 2003 ou 2004, de mémoire, je me suis mis à courir tranquillement, à faire des footings. Un jour je suis descendu à Bas-en-Basset faire un footing et je suis tombé sur Christophe Margerit. On ne se connaissait pas et on a discuté.

On se connaissait de nom parce que mon père connaissait Gérard (NDR : Gérard Margerit**** le père de Christophe). Puis de fil en aiguille c'était :

- Je cours demain.

- Eh ! bien, je viendrai.

Je me suis pris au jeu. Christophe s'est mis à me faire des plans d'entraînement. J'ai fait les premières courses. Et c'était parti. C'est comme ça vraiment que je me suis mis à courir. C'est la rencontre avec Christophe qui m'a fait courir.

*ECLAT : Entente des CLubs d'AThlétisme de Saint-Étienne et sa région. Le club, dont le maillot était jaune, a été créé en 1974. Il résultait de la fusion de l'Athlétic Club de Saint-Genest-Lerpt (créé en 1966 et présidé par Élie Jolivet) et du PAF Saint-Étienne. Paul Bub était président de l'ECLAT et Elie Jolivet secrétaire. Le club comptait trois sections, et donc trois lieux d'entraînement; Saint-Genest-Lerpt, Saint-Etienne et Sorbiers.

En 1992, l'ECLAT a fusionné avec le CLUB 42 et le club St-Etienne Vivaldi dirigé par Gérard Robert. L'ECLAT est devenu ATHLE 42. En 2000 Athé 42 fusionne avec le Coquelicot qui devient le Coquelicot 42.

 À SUIVRE…

 

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