Comment concilier la vie de famille, puisque vous avez trois enfants Myriam et toi, et l'entraînement de course à pied qui prend peut-être moins d'heures que le vélo ?

C'est pour ça que je m'étais mis à la course à pied. Quand on part à vélo, ça mange une demi-journée. C'est pour ça que je m'étais mis à la course à pied. La course à pied c'est facile à caser. Si on part courir une heure, on peut déjà bien s'entraîner. C'est plus facile à concilier. Après, mes trois enfants en ont fait dans le groupe de Christophe. Pendant sept ou huit ans j'ai emmené mes petits avec moi. C'était sympa. Ma fille en a fait, le deuxième en a fait et le troisième aussi. Ils en ont tous fait au moins trois ans en école d'athlé-poussins. Je partageais ça avec eux aussi.

Combien  de fois et combien d'heures  par semaine consacrés à entraîner les enfants ?

C'était une heure et demie tous les vendredis soirs. Et puis le secrétariat…

Le secrétariat, je l'ai pris à la création du club avec Franck Teyssier, Christophe Margerit et toute l'équipe.

La saisie des licences

Tu étais dans l'équipe qui a fondé le club ?

Oui, au tout départ. Ça me prenait surtout du temps en septembre-octobre pour la saisie des licences. C'est le plus gros du boulot. Après, les réunions du Comité Directeur.

J'organisais le stage sur Tournon puis sur Millau.

Il y avait aussi les compétitions. En école d'athlé-poussins, on en faisait cinq ou six dans l'année, les samedis.

Les adultes que j'entraînais, c'était sur plan d'entraînement. C'était un peu de travail aussi, mais après, avec l'expérience, ça allait un peu vite. Et après il y avait mon propre entraînement, puisque je courais. Et mes propres compétitions. C'est vrai que la course à pied me prenait pas mal de temps.

Du sport encore trois à quatre fois par semaine

Tu courais combien de fois par semaine ?

Quand je faisais mes grosses années, six jours sur sept.

Et actuellement ?

Je ne cours presque plus - je viens de faire 25 minutes - mais je fais du vélo, donc je fais du sport trois à quatre fois par semaine, malgré tout, sous d'autres formes. J'en ai besoin.  C'est important pour moi. Pour me sentir bien j'ai besoin de faire du sport. Ça fait du bien, après le boulot, d'aller me vider la tête.

Le secrétariat du club…

Le secrétariat, c'était les relations avec la Fédération, les prises de licence, le lien entre les entraîneurs et les athlètes pour les licences. Les athlètes à inscrire, à licencier.

Et je suis content parce qu'on a trouvé un successeur à ma fonction. C'est quelqu'un qui, je pense, ira très bien. Mickaël Pignard.

On s'est vu début juillet. On a fait le lien. Je lui ai expliqué le logiciel SI-FFA. Le fonctionnement pour la saisie des licences. Et puis je ne m'en vais pas comme ça. Déjà, je vais rester au club licencié. S'il a besoin en septembre pour les licences, je serai là, bien entendu.

Ça m'aurait fait mal au cœur si personne n'était là pour prendre.

La fille de Mickaël est chez les École d'athlé depuis trois ou quatre ans et va monter en  benjamines. Mickaël a une licence hors stade.

À SUIVRE…