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Dominique Dos Santos a beaucoup pratiqué l'athlétisme (400 mètres et triple-saut) et continue, près d'un demi-siècle après ses débuts en s'attachant à transmettre sa passion aux plus jeunes au sein du club Atousports à Saint-Jean-Bonnefonds.
Pourquoi as-tu eu l'idée de reprendre les jeunes de l'école d'athlétisme ? Tu étais déjà licencié à Atousports ?
Oui, j'étais déjà licencié. C'est un club où ils font du trail. J'étais le seul pistard. Quand j'ai repris ma licence, c'était pour faire les championnats de France Masters. Je m'étais entraîné pendant deux mois en me disant que si je réussissais à faire moins de 2'40" au 800 mètres je reprendrais une licence. J'ai fait 2'39". Donc j'ai repris une licence.
À un moment, quand on arrive à mon âge (NDR : 65 ans en 2023) on réfléchit un peu sur ce que l'on a fait.
J'ai eu la chance, quand j'étais en classe de seconde, d'avoir un prof de gym' qui nous avait fait faire un 1200 mètres. Il s'appelle Michel Gheorghiu*.
Une piste aux virages relevés, mais pas dans le bon sens
Il était bien connu…
Il était connu dans le monde de l'athlétisme. Il a gagné la Sainté - Lyon. Puis il était devenu Directeur Technique National en course d'orientation.
Donc j'avais fait un 1200 mètres. C'était sur la piste de 200 mètres en goudron du lycée Fauriel (NDR à Saint-Étienne), avec les virages relevés mais pas dans le bon sens. J'avais fait moins de quatre minutes sur 1200 mètres. Il m'avait dit :
- Toi, samedi après-midi, je veux te voir au Coquelicot de Saint-Étienne.
Photo ci-dessus Thierry Séauve Le Progrès
Il faut que j'en fasse profiter des gamins
À l'époque, ce n'était pas le Coquelicot. C'était le CASE (Club Athlétique de Saint-Étienne). Et c'est comme ça que j'ai commencé l'athlé. Et à plus de 60 ans, je me suis dis qu'il y a plein de choses que j'ai faites et que je n'aurais jamais faites si je n'étais pas tombé sur quelqu'un comme ça. Et que si je pouvais reproduire auprès de gamins la chance que j'ai eue, ce serait un bon truc.
C'est ce qui m'a donné l'idée de dire :
- Tout ce dont j'ai pu bénéficier, il faut que j'en fasse profiter des gamins.
C'est comme ça que je leur ai proposé :
- Je veux bien faire une école d'athlétisme. Mais, s'il y a des tout petits, je veux un gymnase pour qu'ils soient au chaud l'hiver. Et je veux quelqu'un pour m'aider parce que j'ai des enfants un peu partout dans le monde et qu'il y a des moments où je suis amené à m'absenter.
Donc on a commencé en première année. On a deux entraîneurs : Fred Geraci et moi. On avait un quinzaine de gamins.
* Michel Gheorghiu a gagné la Sainté-Lyon en 1980
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