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Comment s'entraîner deux fois
par jour quand on a une famille et un boulot ?
Très heureux que l'entreprise qui l'employait le soutienne dans son effort quotidien, Jean-Claude Louison se souvient comment il a pu concilier boulot et entraînement intensif.
Jean-Claude Louison et son épouse ont trois enfants...
Comment un sportif s'entraînant deux fois par jour (avec une coupure le samedi, soit douze à treize séances hebdomadaires) a-t-il réussi à insérer cette intense activité sportive dans un emploi du temps par ailleurs garni ?
Pendant une quinzaine d'années, dans mon emploi, j'ai
bénéficié d'un détachement horaire de deux heures quotidiennes consacrées à
m'entraîner, soit dix heures par semaine. C'était une convention passée entre
l'entreprise, le club et moi. À l'époque, nous étions aux 39 heures.
Je partais au boulot en m'entraînant
Son épouse a pris des congés parentaux à l'occasion de la naissance des filles. Quand la fille aînée était petite, le papa la conduisait chez l'assistante maternelle et partait courir ensuite.
L'avantage, c'est que je partais au boulot en m'entraînant. Je sortais de la maison et j'étais sur mes parcours d'entraînement. J'arrivais sur mon lieu de travail. Je prenais ma douche. Ça faisait partie de mon travail. C'est un avantage notable. Ça peut paraître négligeable, mais sur du long terme, c'est important. Le soir, rebelote. Je sortais du travail et j'étais immédiatement sur mes parcours d'entraînement. Je ne perdais pas de temps sur la route ou pour me rendre au stade. Pour les compétitions, c'était un petit peu chaotique. Mon épouse et mes enfants suivaient. Le plus difficile, c'était les déplacements éloignés, à l'étranger, ou en stage avec l'équipe de France.
Être sélectionné en équipe de France
Pour un coureur international, être sélectionné en équipe de France impliquait trois à quatre stages d'une semaine au moins chaque année. À l'occasion des stages ou des déplacements à l'étranger, Jean-Claude bénéficiait d'un " quota " de jours alloués par l'entreprise et piochait le reste sur ses congés.
Pendant une période, j'ai certainement été absent pour la famille, j'ai manqué un peu. L'un dans l'autre je parvenais toujours à compenser en partie. Je me ménageais une ou deux semaines de vacances pendant lesquelles nous partions tous ensemble. Et je passais quand même quelques week-ends à la maison.
Allier vie professionnelle, familiale et sportive, ce n’est pas facile
L'athlétisme, c'est une discipline à laquelle peu de gens peuvent se consacrer en exclusivité. Il faut donc allier vie familiale, professionnelle et sportive. Ce n'est pas facile. C'est cet aspect qui m'a influencé dès le départ quand j'ai su que j'avais des capacités pour la course à pied.
Jean-Claude comprend que le travail sur une exploitation laitière et l'entraînement sportif biquotidien sont incompatibles. Il choisit de s'engager sur la piste de l'athlétisme plutôt que dans le sillon de l'agriculture. Jean-Claude ne s'en veut-il pas d'avoir quitté l'agriculture ?
Si j'avais continué dans l'agriculture…
…j'aurais eu des regrets de ne pas pouvoir vivre ma passion. J'apprécie toujours autant de me retrouver sur la ferme familiale (NDLR reprise par son frère), j'adore la nature. Mais, l'agriculture en tant que métier, non, je ne regrette pas.
samedi 2 mars (jeunes catégories)
dimanche 3 mars (à partir de cadets) marche, marche nordique, trails.
Photo de présentation extraite de la rubrique Sports dans le quotidien local en janvier 1982. L'article donnait un compte-rendu détaillé des championnats de la Loire de cross et le cliché montrait Jean-Jacques Padel, champion sortant, félicitant son successeur Jean-Claude Louison.
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