Une bande de copains a embarqué Cédric Massardier dans un périple de 75 kilomètres (2500 mètres D+ et 3000 m D-) en Aubrac.

Départ du village de Laguiole (région du Rouergue, département de l'Aveyron) à 1000 mètres d'altitude.

Laguiole Crédit photo : A. Méravilles - OT Aubrac-Laguiole

Photos Jean-Marc Planchon Jmp48

Laguiole, village célèbre, entre autres, pour ses vaches à la robe couleur froment et aux yeux qu'on dirait soulignés de Rimmel. Que le promeneur ne s'y trompe pas, la belle n'est pas commode et mieux vaut se tenir à distance. Plus encore si son dernier né est à proximité.

 Laguiole, célèbre pour son fromage AOC la fourme de laguiole, fromage au lait de vache cru de la région de l’Aubrac

Photo Fromagerie Gueguen

et ses couteaux (indispensables pour se tailler une portion de pain et de fromage).

 Photo Actiforge

Une course longue, usante avec énormément de vent, un vent glacial du Nord. Il faisait très très froid sur les plateaux de l'Aubrac.  comme la décrit Cédric qui ne s'attendait pas à une  telle froidure. On s'est vraiment caillé , je ne pensais pas qu'il allait faire aussi froid.

Mais qui a beaucoup apprécié l'ambiance :

C'était bien sympatoche.

Il s'était un peu préparé mais pas suffisamment à son sens. Quelques week-ends à courir 20 kilomètres mais…

… ça n'a pas suffi convient-il. Normalement il fait du vélo en complément mais vu les conditions météo il n'a pas eu tellement l'occasion de rouler.

Il en manquait un peu constate-t-il, mais j'ai géré quand même.

On s'enfonçait dans la boue

Pour passer de 20 à 75 kilomètres, comment on s'y prend ?

Je suis parti un chouia trop vite. Je pointe en 25ème position sur les premiers points de passage et puis après, je craque un peu. Je commence à choper des crampes au 30ème. J'ai eu un  gros coup de barre au 30ème kilomètre. Donc j'ai réduit l'allure. Ensuite j'ai géré. Les crampes sont parties et puis j'ai fini à mon rythme, en gardant mon rythme. Je finis 45ème. Et 4ème Vétéran 2 parce qu'ils ont gardé les anciennes catégories pour le classement.

La course en elle-même, c'était bien sympa. Le ratio dénivelé distance était normalement plat mais toutes les parties herbeuses, dans les grandes prairies de l'Aubrac, c'était très très gras. Il y avait énormément de boue. Pour courir, c'était un peu compliqué.  Même sur les zones de plat c'était très dur de courir. On s'enfonçait dans la boue. Dans les tourbières.

Pas de neige ?

Non. Des petits endroits avec un peu de neige, mais très très léger…..

À SUIVRE…