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Julien
Rabaca : tous les ingrédients pour une belle course
Julien Rabaca n'hésite pas à se déplacer loin pour atteindre ses objectifs de chrono. En mars 2023 il était allé à Lille pour " tourner " un semi-marathon en 1H05'50" se classant 1er Espoir. Ce 27 octobre c'est à Valence (Espagne) qu'il a réduit son temps sur cette distance à 1H30'30". Sur un parcours réputé rapide où le record du monde a été battu par l'Éthiopien Yomif Kejelcha (57'30").
Julien parle de sa course…
Pourquoi Valence ?
Valence parce que la date était
bien par rapport à ma préparation pour le marathon de Valence (le 1er décembre 2024).
Donc c'était intéressant d'y aller
pour ça. C'est un des marathons les plus rapides au monde. Le parcours est
rapide. Beaucoup d'athlètes de haut niveau y vont. Donc tous les ingrédients
étaient réunis pour une belle course. C'est pour ça que je suis allé là-bas.
Vous étiez nombreux ?
Plus de 20 mille partants au semi-marathon.
Tu ne t'es pas senti perdu dans ce peloton ?
Non. J'avais un dossard élite. Je
suis parti dans les premiers.
Comment il est attribué ?
Il fallait avoir couru en moins de
1H06'. J'avais couru plusieurs fois en 1H05'. C'était bon.
Quel était ton objectif de temps ?
Franck (NDR : Teyssier) m'avait fixé comme objectif de temps 1H04'10". J'ai fait
1H03'30". Donc j'ai atteint l'objectif et même un peu mieux.
C'est un gain de 40 secondes par rapport à l'objectif soit deux secondes au kilomètre.
Prendre le bon wagon
La course elle-même, comment s'est-elle
déroulée pour toi ?
Ça s'est bien déroulé. Je suis parti un peu que plus vite que prévu. Je me sentais bien. Il faut respecter ses allures je pense mais aussi il faut vivre sa course. Des groupes se forment. Il faut prendre le bon wagon pour la durée de la course. C'est ce que j'ai fait.
La pluie
Après, il s'est mis à pleuvoir
très rapidement. Et à partir du 10ème kilomètre il pleuvait de manière intense.
Ce n'était pas évident d'avoir un bon rendement parce qu'il y avait de bonnes
flaques d'eau sur la route.
Je suis resté toujours avec le même groupe. Ça m'a permis d'avoir un rythme et de m'y tenir. C'était bien.
Tu as couru tout le temps sur la même allure,
très régulier…
Pendant les 10 premiers kilomètres j'étais dans le groupe des premières filles, les Kényanes, les Éthiopiennes. Ce qui se passe, c'est qu'elles ont un lièvre. Sa mission c'est de les amener sur un certain temps, d'être le plus régulier possible. Il s'avérait que leur temps était mon temps aussi. En fait, je n'avais qu'à suivre. Le gars, à une seconde près, il allait toujours à la même allure. Pour moi c'était du pain béni.
On s'est bien entendus
Après, sur le deuxième 10
kilomètres, ça avait changé. Mais dans notre groupe on s'est bien entendus et
ça a permis de continuer sur cette même lancée en étant bien réguliers sur les
mêmes allures. Tout s'est bien passé.
À SUIVRE…
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