Julien Rabaca : rester concentré sur l'objectif présent

Julien Rabaca a réussi une très belle performance au semi-marathon de Valence le 27 octobre (1H03'30"), le 7e meilleur performer français dans cette épreuve très relevée. Cela juste avant les inondations dues à des précipitations catastrophiques : près de 500 mm (soit 500 litres au m²) à l'endroit le plus touché dont 343 mm en 4 heures.

Il parle de l'ambiance le jour de la course et de ses objectifs pour la saison.

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Question ambiance, tu rencontres des gens avec qui tu peux parler ou s'il y a des gens de tous pays et que c'est difficile ?

J'étais parti à Font-Romeu faire un stage de trois semaines entre septembre et début octobre. Là-bas, j'avais rencontré pas mal d'athlètes français de haut niveau.

Plusieurs étaient à Valence. J'ai pu passer quelques jours avec eux, discuter avec eux. Même pour passer le temps, ça passe plus vite quand on est tout seul. Pendant la course, il y en a un avec qui j'étais. Sinon, les autres étaient un peu devant. Mais on n'a pas trop le temps de discuter quand on court.

Il y avait des gens que je connaissais, oui. Pour des conseils, sur des grosses courses comme ça, c'est toujours intéressant.

Ton objectif de temps pour le marathon ?

Il faudrait que je vois avec Franck  par rapport au semi et par rapport à comment je me sens. C'est encore dans un bon mois. Donc il y a un peu le temps encore. J'aimerais bien courir vers les 2H13 (NDR : soit une allure de 3'09" au km).

Tu vas continuer ta préparation ici ?

Je rentre à Monistrol. Ça fait un bon mois d'entraînement. Et au milieu j'ai une petite étape quand même bien que ce ne soit pas vraiment un objectif. Je vais essayer de me donner à fond quand même. C'est le 10 km de Vénissieux (dimanche 17 novembre).

Rester concentré sur l'objectif présent

Cette saison est-ce que tu ne vas faire les cross alors ?

Si, si, parce qu'après je me suis pas projeté au-delà du marathon. Franck et moi on se fixe un objectif et on évite de se projeter après. On reste concentré sur l'objectif présent. Ça évite de se disperser et de penser déjà à l'après.

Si dans un monde idéal tout se passe bien, c'est le marathon. Derrière, je récupérerai et j'embrayerai sur une saison de cross classique.

Une performance qui rapproche du haut niveau

Tu as marqué 1050 points à la table de cotation internationale (qui en compte 1400) ; jamais aucun athlète du club - pourtant certains ont fait de belles performances - mais jamais aucun n'a atteint ce niveau. Les meilleurs c'était dans les 900 points.

Ça fait plaisir. Cette performance me rapproche du haut niveau petit à petit. C'est cool.

Pour la préparation tu t'en remets beaucoup à ce que te conseille Franck ?

Oui. C'est Franck qui fait ma préparation. C'est vraiment bien parce que, comme j'ai un objectif un peu différent des autres du club, comme surtout Loan, j'ai un entraînement personnalisé et spécifique. Avec Franck on adapte au jour le jour, c'est personnalisé ; ça me correspond bien et on a bien vu que ça marchait bien. Donc, j'espère que les progrès vont continuer comme ça.

Continuer comme ça, c'est tout ce que le club souhaite à Julien…