Les Dolomites : je trouvais que c'était très beau !

Nelly Zotos a accompli le parcours de 103 kilomètres de l'extrême Trail des Dolomites (Val di Zoldo).

Présentée par les organisateurs comme le fer de lance de cette manifestation qui propose sept parcours : 11-22-35-55-72 et 103 km.

Nelly a choisi cette course parce que sa sœur Réjane lui en avait parlé.

Deux courses se font dans les Dolomites. La course à laquelle les deux sœurs souhaitaient prendre part est " prise d'assaut ".

Quand elles ont cherché à s'inscrire, il n'y avait déjà plus de place.

Des places restaient pour la seconde. Elles l'ont choisie parce qu'elles voulaient visiter les Dolomites.

J'avais vu des photos et je trouvais que c'était très beau se remémore Nelly.

Ça faisait longtemps que je voulais aller y faire un trek parce que j'avais vu des photos et que je trouvais que c'était vraiment très très beau.

Quand Réjane m'en a parlé, j'ai dit oui. Ça fait très longtemps qu'on n'avait pas fait une course ensemble, sauf une l'année dernière. Sinon, ça faisait très très longtemps qu'on n'avait pas couru toutes les deux sur un ultra.

Alors, avec Philippe, on lui a fait faire la prépa avec nous. Elle a quand même huit ans de plus que moi, pour la petite histoire. On s'est préparé pendant trois mois environ. Du dénivelé positif, pas mal, et du dénivelé négatif. On savait qu'il y aurait beaucoup de dénivelé négatif et souvent c'est ce qui fait mal aux cuisses. Donc il faut bien préparer les muscles pour courir en descente.

Vous étiez-allés où pour ça, dans les Alpes ?

Oui, on a fait un week-end dans les Alpes, aux Sept Laux, où on a l'habitude d'aller, où on connait bien. Il fallait qu'on fasse un petit peu d'altitude. Ça ne montait pas très très haut. On n'est pas monté au dessus de 2200  mètres sur l'Italie. On est resté entre 1600 et 200 mètres pratiquement les 3/4 de la course. On a quand même couru une grosse grosse partie en altitude. Il fallait quand même avoir préparé son corps parce qu'on n'a pas le même souffle quand on est en altitude.

Donc on avait fait un gros week-end dans les Alpes trois semaines avant.

L'organisation de la course demande aux participants de ne pas laisser de déchets. Comment tu t'es équipée, comment tu t'es préparée ?

L'avantage de ce genre d'ultra, c'est qu'il y a toujours une liste de matériel obligatoire. On ne peut pas y déroger parce qu'il peut y avoir des vérifications de sacs inopinées sur la course. Arrivé à un ravitaillement on peut nous demander d'ouvrir notre sac et de montrer tout le matériel obligatoire.

Philippe et le copain de ma sœur ont fait notre assistance. C'était pratique…

Parce qu'on a toujours la possibilité de mettre un sac avec des affaires de rechange, de la nourriture, des pansements pour les ampoules, des nouvelles chaussettes, etc. et l'organisation  l'emmène à un point dénommé base de vie. Et à peu près à mi-course,  les concurrent(e)s ont possibilité de récupérer leur sac au ravitaillement et de se changer.

Nous, on avait l'avantage d'être suivis. On savait que Pascal et Philippe pouvaient venir sur une grosse majorité des ravitaillements. C'est eux qui transportaient nos affaires. C'est-à-dire apporter des choses un petit peu différentes à manger que ce que l'on trouve sur les ravitaillements. Nous aime bien des morceaux de pastèque ou des petits Yop ou Actimel. Ça passe bien, ça glisse tout seul et c'est assez sympa, surtout quand il fait chaud.

Et tout ça se digère bien ?

Ça se digère super bien. Nous, en tout cas, ça nous va bien. L'alimentation, c'est propre à chacun. Sur les ravitaillements on trouve plutôt du pain, un peu de jambon, des morceaux de fromage, des bananes, des oranges, des fruits secs,  du chocolat. C'est rare d'avoir des compotes ou des produits laitiers. On le leur fait emporter dans une glacière électrique qu'ils gardent dans leur voiture. Au moins à deux reprises, on leur a demandé de nous amener quelque chose de frais. C'était sympa. Ça permet de couper un peu.

À SUIVRE…

PHOTOS fournies par Nelly Zotos

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